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Un coup de main

By: JarvisdeVar
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Rating: Adult ++
Chapters: 24
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Reviews: 12
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Disclaimer: This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.
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Partie 6

Un coup de main 6

Si vous n’avez pas 18 ans ou l’âge légal dans le pays où vous vivez,
veuillez quitter maintenant. Ces histoires sont au sujet de garçon ou de
garçons gay; si cela n’est pas de votre goût, quittez maintenant. Toute
ressemblance avec des personnes ou organisations existantes est purement
accidentelle car ceci est une œuvre de pure fiction.


Par Jarvis de Var
Éditeur Joël


Je me réveille sentant un poids sur mon côté droit. J’ouvre les yeux et vois Tom dans la pénombre. Il est sur le dos, sa tête sur mon épaule droite. Je le regarde quand à la vue de deux cercles chauves sur son pubis, je sens la rage monter en moi. Simultanément, je sens une grande peine pour l’individu qui est si malade que pour se sentir bien, il doive blesser une belle et bonne âme. Je sens des larmes perler au coin de mes yeux. Sous une impulsion, je couvre son pubis de ma main. Je ne sais pas pourquoi, pour le protéger je suppose. Avec mon bras droit, je l’enlace avec force. Il ouvre les yeux, à demi endormi, et me sourit tendrement. Quelques minutes plus tard, je me rendors. Quelqu’un joue des percussions dans ma chambre. Non, on frappe à ma porte.

- Oui, oui, quel est le problème?
- Il est temps de manger et Tom a ses cours d’été, dit ma mère.
- Nous sommes debout et nous te verrons en bas.
- Comment vas-tu mauvais garçon? demande Tom en roulant sur moi en entourant ma poitrine de ses bras.
- Très bien et toi Punky?
- Punky?
- Tu travailles pour des anarchistes et commence à t’habiller en punk, répondis-je en -souriant.
- La douche et on s’habille, pas d’amusement...
- Tu es celui qui a commencé les choses amusantes, lui rappelai-je.
- Je n’ai entendu aucune plainte hier! répond-il en affichant un sourire narquois.

Nous entrons sous la douche et nous lavons. Ce faisant, nous avons tous les deux une érection. Nous nous habillons, poussant nos érections dans nos jockstrap. Quand j’ouvre la porte, Mike est à 3cm de moi.

- Maintenant êtes vous plus que des amis? demande Mike.
- Nous sommes plus que des amis mais partenaires, je ne sais pas, répond Tom en me regardant.
- Nous sommes plus que des amis et je serai à tes côtés pour aussi longtemps que tu me tolèreras, ajoutai-je en regardant Tom.
- Tu auras toujours ta place à mes côtés, mauvais garçon, dit-il en prenant ma main.
- Ok, les gars! Vous êtes de très bons amis. C’est correct avec vous deux? demande Mike.
- C’est correct pour moi, dis-je.
- Ok. Allons manger, termina Tom.

Nous allons dans la cuisine, Mike est devant nous, sautillant jusqu'à la table. Tom continue à tenir ma main, mère nous regarde.

- Mère: Mike, tu sembles très content, pourquoi?
- Regarde Reginald et Thomas, tu ne trouves pas qu’ils ont l’air très heureux?
- Maintenant que tu en parles, c’est vrai, ils ont l’air très heureux.
- Je suis heureux pour Reg. Avant que l’école finisse, il était tellement malheureux que cela m’a effrayé. Maintenant il est heureux et a un très bon ami.

Disant cela, il sourit largement.
- Les garçons, prenez garde à l’extérieur de la maison, vous savez comment sont les gens, se préoccupe-t-elle à notre sujet.

Nous parlons tranquillement en mangeant. Andrews nous rejoins pour manger, Alain frappe à la porte arrière. Il salue tout le monde et s’assoit pour prendre un café. Après une demie heure, lui et Tom nous quittent. Tom me regarde longuement avant de refermer la porte. Je soupire avant de quitter la cuisine.

- Je peux entrer? demande ma mère.
- Oui et oui, nous avons eu une relation sexuelle hier soir.
- Il y a quelques semaines, tu ne voulais pas parler du fait d’être gay et maintenant tu parles de relation sexuelles sans y être contraint.
- Je connais par expérience ton habileté à interroger le personnel. Si j’ai à parler de cela, ce sera selon mes propre termes. Mon commandant. Je lui grimace un sourire.
- Tu es impossible Reginald. Je veux seulement te demander si tu aimes vraiment ce garçon et si ton père et moi pouvons en parler à Alain et Florence?
- Oui je l’aime mais ceci ne doit pas être rendu public. Pour ce qui est d’en parler aux parents de Tom, vous devez en parler à Tom en premier. S’il est d’accord, vous pouvez leur parler de mon amour pour leur fils. Soyez clair avec eux: ils peuvent en parler à vous et seulement à vous, point final.
- Tu es sérieux? ces exigences sont difficiles à tenir, dit-elle en fronçant les sourcils.
- Je vous fais confiance avec mes sentiments les plus personnels et précieux que j’ai jamais eu hors de la famille. Je ne veux pas qu’ils soient utilisés ou abusés.

Elle me regarde longtemps puis m’embrasse sur la joue et quitte la pièce. Je rebranche ma machine sur le réseau local et reconfigure mes accès pour accélérer la machine. Je travaille un peu sur mon projet d’été. Après le dîner je vais dans ma chambre pour ôter mes bijoux et pars m’entraîner. Quand je reviens à la maison, il est 16h. Je vérifie mon courrier et y trouve un message du hacker.
Red achète le foam, sois prêt pour le travail d’isolation. Nous serons
au travail ce vendredi à 21h précise. L’adresse est le **** Ste Catherine,
accédez à l’arrière du bâtiment, commencez le travail à 21h précise. Nous
vous attendrons. Ne perdez pas de temps, vous travaillerez à temps
double.

J’appelle Tom.

- Tom c’est toi?
- Yep mauvais garçon, quoi de neuf?
- Peux-tu venir coucher ici ce vendredi?
- Attends. Papa, est-ce que je peux coucher chez Red ce vendredi?
- Humm! Oui et je vais aller te chercher dimanche après-midi, entendis-je Alain lui répondre.
- Merci papa... C’est correct Reg.
- Ho! Nous avons un travail d’isolation à faire à 21h précise. Nous allons avoir beaucoup d’aide, ils comptent sur nous pour partir le bal. Es-tu confortable avec cela?
- Ce travail m’excite vraiment beaucoup. Mais allons-nous avoir du temps pour nous?
- Oui Punky, tu me manques déjà.
- Mauvais garçon, je veux dormir dans tes bras, je veux sentir ton corps contre le mien. T’enlacer, murmura-t-il. À plus.

Je raccroche et descends dans la salle de séjour pour voir mes frères. Nous parlons et regardons la tv. À 18h30, mom nous appelle pour manger. Nous montons tout les trois pour jouer avec nos jeux vidéo et rester ensemble. Ce fut comme cela jusqu’au vendredi après-midi. À 15h, on sonne à la porte avant. J’ouvre pour voir Tom qui me sourit largement. Puis j’aperçois Alain et Florence. Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils. Alain ouvre ses mains me montrant ses paumes en signe de paix.

- Nous voulons juste parler avec tes parents, techniquement tu es supposé être d’accord.
- Oui c’est d’accord, mais prenez attention aux oreilles des petits.
- J’espérais que vous pourriez prendre soin d’eux trois?
- Eux trois?
- Oui, Seth est dans la cour avec tes petits.
- Je n’ai jamais eu de difficulté à prendre soin de nos petits, dis-je en regardant Tom.
- Rassemblez-les dans votre chambre si vous voulez.

Regardant Tom, je lui souris puis l’entraîne dans la cour pour rassembler nos frères. Nous montons à notre chambre pour y regarder un film (Stand by Me) en DVD. La chambre est tranquille. Sans y penser, je caresse le côté de la mâchoire de Tom avec mon pouce. Seth le remarque vers la fin du film. Il regarde Tom:

- Tom, est-tu avec Red?
- Oui je l’aime beaucoup, il a un bon cœur et si tu vas contre ce qu’il croit, il est dur comme une barre d’acier et il a foi dans la justice. La justice, pas la loi, dit-il en souriant et en me regardant dans les yeux.
- Seth la première fois que je t’ai vu, je t’ai demandé d’avoir confiance en moi. Tout ce que je t’ai dit, je l’ai tenu, j’ai tenu ma parole. Je te promets que consciemment je ne blesserai jamais ton frère. Me crois-tu Seth?
- Je te crois, mais les gens changent, on ne sait jamais.
- Seth, ton frère est malade. Regarde Red, je n’ai jamais vu quelqu’un ayant autant de contrôle. J’avais peur de sa façon d’être au début mais j’ai compris que c’était pour se protéger et protéger les autres qu’il se contrôlait, pas en contrôlant les autres comme Ernest. Mon mauvais garçon veut devenir un samouraï - il réalise ce qu’il vient de dire et rougit. Il croit en son propre code et j’aime ce code. Je veux travailler et être avec lui, termine Red en prenant mes mains.

- Tu l’aimes vraiment.

Il se lève et nous embrasse tout les deux.

- Soyez bons l’un avec l’autre, je vous aime tout les deux, dit Seth.
- Merci les gars, dis-je les yeux humides.

Comme je dis cela, mes petits se lèvent et nous embrassent. La voix d'Alain résonne, nous parvenant du premier étage:

- Hé! Seth il est temps de rentrer.
- Ok, j’arrive.

Il nous sourit, embrasse son frère.

- Prends attention petit, je t’aime, lui dis-je en donnant une tappe amicale sur son épaule.
- Nous devons aller dans la salle de séjour, dit Mike en prenant Andrews par le bras.
- Pourquoi on ne... essaie de dire Andrews quant Mike l'interromp.
- C’est comme pap et mom, quelques fois ils ont besoin d’être seuls, lui dit Mike en l'entraînant.

Andrews semble un peu perdu. Ils nous laissent. Tom se laisse aller contre moi et commence à relaxer. Je lui dis que nous devons lui trouver des vêtements noirs. Nous cherchons et trouvons de quoi satisfaire nos besoins. J’installe le Cobra à sa ceinture, son tambo dans la poche, sur la jambe droite de son pantalon. Je m’assure qu’il a son protecteur buccal et jockstrap avec la coquille. Je lui donne des gants noirs de caoutchouc épais et un Stun gun. Une fois tout habillé, je m’assoie sur le sol et Tom s’assoit entre mes jambes. Il s’appuie sur moi, fermant les yeux. Après quelques minutes, il me dit que le jockstrap est horriblement chaud. Je rigole un peu.

- Avoir chaud est beaucoup plus confortable que d’avoir ses couilles aplaties. Crois moi Tom.

Nous descendons pour manger, mon père nous regarde avec suspicion mais ne dit rien. Nous mangeons et parlons, Tom semble un peu tendu à la fin du repas. Pour ma part je stresse. Cette fois ce n’est pas seulement de péter la gueule à quelques skinheads. Cette fois c’est de l’entrée par effraction, du vol et du vandalisme, je ne peux pas être pris pour mes frères, pour mes parents, pour Tom. Mais il faut que je le fasse pour tout les esprits faibles qu’ils peuvent séduire. J’ai à le faire et je ne peux être pris donc je ne peux montrer aucune pitié si quelqu’un voit nos visage. Je déteste cette situation. Respiration profonde, relaxe. J’étais quasi endormi quand Tom met sa main à plat sur ma poitrine.

- Oui? Tu est nerveux, lui demandai-je.
- Oui, prends le pas mal, je veux y aller mais c’est la première fois que je fais une chose comme cela. J’ai un nœud dans l’estomac.
- C’est la première fois pour moi aussi, appuie toi sur moi et prends de profonde respiration. Quand tu ne peux rien faire de plus, espère pour le mieux. S’il y a quelque chose qui peut être fait, fais le. Ne panique pas, relaxe.

Nous relaxons et tombons endormis. À 20h ma montre me réveille. Je réveille Tom qui semble un peu perdu.

- C’est le temps d’y aller, lui dis-je. Réveille ton esprit guerrier, c’est le c’est le temps de botter des culs, ajoutai-je en parlant fort pour promouvoir la confiance de Tom.
- C’est plus un vol qu’un combat.
- De toute façon c’est le temps de ‘Lock and load’.
- Quoi?
- Nous allons FUBAR tout ces skinheads.
- Red veux-tu parler français?
- Quand nous serons dans l’autobus, je t’expliquerai.

Nous descendons et passons dans la cuisine, je dis a ma mère que nous allons au cinéma. Elle nous sourit et nous embrasse tout les deux. Dans l’autobus:

- J’ai fait un travail sur la guerre du Vietnam. Les marines de ce temps avaient l’habitude de dire lock and load parlant de leur armes à la place de rock ans roll dans leur vie civile.
- Et FUBAR?
- Je ne sais pas d’où l’expression vient mais elle signifie: Fuck up behind all recognition.
- As-tu eu de bonne note pour ce travail?
- Un A+ si je me rappelle bien, Louis aime ce genre de travail.

Nous sortons au métro Papineau. Le quartier appelé le Village, le quartier gay de Montréal. Dans le sous secteur des gays cuir. Tom semble connaître le quartier et il se rapproche de moi.

- Quel est le problème? que je lui demande.
- Quand j’étais sur la rue, une grosse brute m’a tiré vers une ruelle. J’ai crié si fort qu’il m’a laissé aller.
- Alors tu connais la place.
- Ne plaisante pas avec cela Mauvais.
- Tom, approchons nous de notre lieu de travail, il est 20h50 et nous devons commencer à 21h précise. Suis moi.
Nous arrivons devant le bâtiment et cherchons la ruelle. Nous approchons de l’escalier de secours. À 20h59, je regarde aux alentours et découvre trois hommes approchant de nous à pas de loup. Le plus petit fait au moins 1m85. Calisse!

- Tom tasse toi!

Je prends le stun gun dans ma main droite et le Cobra dans la gauche. - Si vous essayez de foutre la merde, vous aller en payer les conséquences. - Steve, prends le plus grand avec moi, Fred prends le plus petit, dit l'un des hommes.
Je fixe l’homme. Quand j’entends Steve près de mon dos, brusquement je pivote vers la gauche, mon Cobra fouette l’air, Steve l’évite mais mon stun gun connecte la base de son crane. Mon stun gun n’est pas à impulsion, l’intensité du courant est stable, le courant passe tant que la détente est pressée. Il spasme et tombe sur le sol tel une poupée de chiffon. Je sens un coup de poing violent sur le côté de la tête. Je tombe sur un genou. Je vois l’homme se préparer à me finir d’un autre coup de poing. Je le surprends en roulant latéralement, il suit mon mouvement. Je fouette sa cheville avec mon Cobra et j’entends un craquement; il tombe sur le côté. Je rampe sur lui aussi rapidement que je peux, j’utilise mon stun gun sur sa gorge et le fouette à la tête avec mon Cobra. Je regarde alentour et vois Tom avec du sang sur le visage et la lèvre inférieure épaisse, il a une expression victorieuse sur le visage et Fred est étendu à ses pieds. Je vérifie si l’homme est vivant. Ok le trou du cul respire, il a quatre profondes lacérations: trois sur la tête et une sur la joue. Je regarde ma montre il est 21h02.

- Tom peux-tu foamer la cloche de l’escalier de secours, j’ai du travail à faire ici.
- J’aime cela, c’est big! dit Tom en souriant.

Il grimpe l’escalier. Je vais voir l’adversaire de Tom, yerk! Le visage du pauvre bâtard est complètement ravagé, il l’a frappé un minimum de dix fois au visage avec son Cobra. Les yeux sont ok, le reste est cosmétique. Je m’approche de Steve et le lie avec l’autre puis les bâillonne et les aveugle avec du duct tape. Après je fais la même chose à Fred. Je ne veux pas être à sa place quand le tape va être enlevé. Je monte l’escalier et passe Tom pour me rendre au troisième où il y a une lampe sentinelle. J’utilise mon Cobra pour la briser. Soudainement nous sommes dans l’ombre, c’est meilleur pour mes nerfs. Je descends pour rejoindre Tom, il m’accueille avec chaleur. Je touche sa lèvre enflée.

- Es-tu correct Punky? lui murmurai-je.
- Je ne sens rien du tout, le stress probablement...

Du balcon, je regarde la fenêtre, 20cm de large par 60cm de haut. Je mets mes gants alourdis.

- Peux-tu me tenir par la ceinture. Je vais sortir de la rambarde, un pied sur le balcon et l’autre sur le mur. Il faut que je défonce la fenêtre.
- Oui, mais soutenir ton poids? Je ne sais pas...
- Tom, tu vas me stabiliser, mets ton poids dans mon dos, dis-je après quelques secondes de réflexion.
- Pas de problèmes mais comment vas-tu tenir dans les air?

J’installe un tie wrap sur la rambarde en faisant une boucle la plus large possible. Sur celle-ci j’en installe une deuxième et une troisième entre la deuxième et ma ceinture. Quand je prends la troisième, Tom me sourit largement. J’ai à faire acte de foi. Cela semble tenir, Tom me stabilise d’une main dans le dos. Je fixe le coin en bas à gauche de la fenêtre. J’amasse mon chi et frappe le coin de la fenêtre. Le verre explose et le coin entre à l’intérieur. Le bruit est terriblement fort à mon oreille. Je regarde Tom et reprends ma position. Je fixe la fenêtre en bas à droite. Concentration et on frappe, toute la section basse de la fenêtre tombe à l’intérieur.

- Ok Tom, mets ton Cobra à l’intérieur de ta ceinture, grimpe sur moi pour entrer par la fenêtre, prends attention il y a plein de verre cassé à l’intérieur.

Je tiens la rambarde pour avoir mon bras et les tie wrap pour nous soutenir.

- Es-tu correct avec mon poids?
- Prends ton temps, je suis correct. Ne touche à rien avant de foamer la cloche. Opère en douceur et prends attention Punky.
- Je suis Tom Cruise! s'exclame-t-il en me souriant.

Il doit se tourner sur le côté pour passer mais il entre tout de même. Je le vois tomber de trente à soixante centimètres et revois son visage me souriant. Il me montre la canette de foam et disparaît. Après quatre minutes qui semblent être des heures pour moi, il me regarde de la fenêtre de la salle de bain.

- Red, il y a des serrures à l’intérieur sur toutes les portes.
- As-tu éliminé toutes les cloches?
- Oui.

Il me regarde en fronçant les sourcils. Je remonte sur le balcon et ouvre ma ceinture pour laisser les tie wraps sur la rambarde. Je referme ma ceinture. Je prends ma position et donne un coup de pied sur la serrure. La porte ouvre et frappe le mur violemment. J’arrête pour écouter, j’entends un faible buzz. Tom m’entraîne dans l’entrée, la porte est munie d’une large fenêtre. Regardant Tom:

- As-tu essayé de briser la fenêtre?
- Oui patron, j’ai essayé avec ce pied de micro, mais le verre n’a pas bronché.
- Ok Punky, recule un peu.

Je prends ma position et frappe la porte directement sur la serrure. La porte ne bouge pas. Je suis très surpris, ce n’est pas une porte ordinaire. Je reprends ma position, amasse mon chi et frappe la porte avec tout ce que j’ai. La porte ouvre. Je descends l’escalier et ouvre la porte qui donne sur la rue. Le hacker est là, 1m74 pour 68kg, avec une femme grande, aussi grande que moi: 1m80 pour 63kg, genre gothique. Très belle, les yeux légèrement en amande, la peau albâtre, maquillage noir et rouge à lèvre noir.

- D’ou vient ce sang? demande le hacker.
- Il y avait quelque S&M cuir dans la cour qui nous voyaient comme des proies faciles.
- Combien?
- Seulement trois, répondis-je en fermant la porte.

Nous grimpons l’escalier. Sur le palier Tom est appuyé sur le cadre de porte. Le hacker arrête pour regarder Tom et pour la première fois depuis que nous avons commencé le travail, je le vois en pleine lumière. Son visage est complètement barbouillé de sang. La femme recule d’un pas. Tom semble perdu et cherche autour de lui. - Tom, c’est toi qui l’a effrayé.

Je le prends par les épaules et le pousse dans la salle de bain. À ce moment, je vois que j’ai du sang sur le visage et le cou. Nous, nous lavons et retournons dans le bureau. Tom était vraiment surpris de la quantité de sang sur son visage. Il me regarde avec un questionnement inquiet.

- Tu as seulement causé des blessures superficielles mais tu dois regarder ton adversaire et voir quand il cesse d’être une menace; puis l’immobiliser. Rappelle-toi de l’aveugler, c’est pour ton propre bien.
- Quand il m’a frappé au visage j’ai paniqué, j’ai fouetté son poignet puis l’ai frappé avec tout ce que j’avais.
- C’est l’idée ne pas être blessé, mais tu dois considérer la juste punition pour un assaut et dans ce cas, un assaut sexuel. Je ne considère pas une condamnation à mort comme étant une punition juste. Rappelle-toi que tu vas être jugé de la façon dont tu juges.
- Le cours de philosophie devra attendre, dit le hacker. Venez ici les gars.
- Il n’y a pas le feu! lui répondis-je.
- Mon nom est Denis mais mes amis m’appelle Axe. Ma bonne amie s’appelle Samanta elle aime être appelée Sam. C’est une experte en électronique.
- Bonjour Axe, bonjour Sam, dit Tom.
- Ok que doit-on faire maintenant? demandai-je.
- Dois-je appeler les joueurs de football pour prendre soin des freaks dans la cour?
- Non, ils sont gays et tu veux les mettre entre les mains des jocks. Nous les avons déjà battus. Trois hommes adultes de 1m82 et plus, obsessif du contrôle, battu par deux ados. Je vais m’assurer qu’ils savent qu’il ne sont plus des Alpha.

- Es-tu gay? me demande Axe.
- Est-ce que cela fait une différence pour toi?
- Non c’est juste...

Je l'interromps:

- J’applique le principe de rétribution tout acte à sa propre conséquence. Les principes de bushido sont les seuls qui permettent d’utiliser la violence sans pour autant devenir fou ou devenir un trou du cul complet à la longue.
- Tom: Pour arriver à cela, votre esprit et votre corps doivent être UN.
- Axe: Votre peau est blanche, vos yeux ne sont pas bridés et pour toi Reginald ton dossier note que tu pratiques le judo depuis six ans et l’aikibudo depuis trois ans. Même avec ces antécédents, ce type de connaissance n’est pas répandu.
- Comme un bon hacker, il faut chercher pour en trouver un.
- Qu’avons nous à faire maintenant? demande Tom.
- Démolissez la place mais laissez les ordinateurs pour l’instant.

Nous commençons à démolir la place, cassons tout ce que nous pouvons. Nous brisons même le lavabo et la chasse d’eau puis le bol de toilette. L’eau commence à couler dans le bureau.

- Qu’arrive-il? demande Axe.
- Rien, nous démolissons.
- Arrêtez, allez prendre soin des cuirs en bas.

Nous descendons dans la cour nous voyons que Steve et Fred semblent réveillés. Je donne un coup de pied moyen à Steve. - Hey! Trou du cul! Es–tu fatigué d’être battu par deux ados de quinze ans? Il fait oui de la tête. Je mets un genou sur le sol et prends à pleine main ses testicules.

- Vous aviez l’intention de nous violer non? Brusquement je tire très fort. Il essaie de se plier mais ne peut car il est lié à l'autre.
- Je peux lui brûler les gosses? dit Tom, se tenant au-dessus de Fred et me regardant avec un sourire démoniaque.
- Ouvre ses pantalons et prends mon briquet pour lui brûler les balles une à la fois.

Fred ne semble pas trouver l’idée très attirante et se débat avec ardeur.

- Enlève le tape de sa bouche, dis-je à Tom.
- Désolé, pitié c’est Shan, ne me brûlez pas les gosses.

Le côté de sa joue gauche saigne abondamment.

- Peut-être que l’on peut t’épargner. Shan est dans le coma pour l’instant.
- Je remets le tape? demande Tom.
- Oui. Ok les têtes de gland écoutez attentivement: si jamais j’apprends que vous avez violé ou forcé qui que ce soit, à l’avenir, je vais avoir l’obligation de m’assurer que vous ne puissiez plus de votre vivant, le faire une autre fois. Me comprenez vous, têtes de nœud?

Ils me montrent leur accord en hochant la tête avec vigeur.

- Je vais marquer votre chef de façon à ce qu’il ne puisse cacher sa honte.

Je murmure à l’oreille de Tom:

- Monte et va me chercher un couteau s’il te plaît.

Après quelques minutes, il m’apporte un couteau. Je tourne Shan sur le dos et écris sur son front à l’aide du couteau. Passif. Nous les alignons le long du mur. Nous montons, trouvant Axe nous surveillant.

- Pourquoi l’as-tu coupé? demande-t-il.
- C’était l’Alpha, je l’ai marqué du mot passif.
- Je suis sûr qu’il n’aimera pas cela, dit Tom.
- Voulez-vous des informations ou un prix.
- Un prix ou de l’info? demandai-je à Tom.
- Qu’est-ce que cela implique? me réplique-t-il.
- Le prix est une part de l’argent que nous pourrons obtenir de ce que nous avons trouvé ici. L’info est de l’information sur nos ennemis.
- Qu’en penses-tu? demande Tom en me fixant.
- Choisis, Punky.
- De l’info...
- Bon choix Punky, lui dit Axe.
- Démolissons-nous le reste du bureau? demandai-je.
- Oui, dit Axe. Vous avez cinq minutes.

Tom et moi entrons et finissons la démolition. Nous sortons en utilisant la sortie d’urgence. Axe et Sam nous saluent. Axe nous serre la main et Sam tend la main afin de recevoir un baise main. Tom fut parfait, il s’est même incliné un peu comme un gentilhomme du début du vingtième siècle. Tom et moi entrons dans le métro et retournons à la maison sans être arrêté. Je soupire et relaxe quand nous nous assoyons dans le wagon. Tom semble sentir le stress pour la première fois ce soir. Il s’appuie lourdement sur moi et ferme les yeux. Je le regarde, il est mignon même avec sa lèvre épaisse; Fred ne la pas manqué. Nous arrivons à la maison en moins de trente-cinq minutes. Je regarde Tom:

- Tom, tu es tombé dans l’escalier du Paramont, j’ai paniqué et insisté pour revenir à la maison. Ok Tom?
- Je suis si maladroit que je tombe en bas de mes pieds, dit-il en me souriant.

Nous arrivons à la maison à 22h, j’espère que les parents sont dans la salle de séjour. Oui, mère regarde la tv. Nous grimpons l’escalier et entrons dans la chambre. Nous entendons mère nous demander de descendre la voir.

- Aussitôt que possible, lui répondis-je.
- Il faut que nous changions de vêtements? demande Tom.
- Oui et nous devons nous changer vraiment vite.
Une fois changés, je pousse Tom dans la chambre de bain et ouvre la boîte de premier soin. Comme je commence à mettre du peroxyde sur la lèvre de Tom, mère frappe à la porte et demande à entrer.

- Ok mom, entre.
- Ho! Mon dieu! Qu’est-il arrivé à ce pauvre garçon?
- Ne vous faites pas de problème avec cela, je suis juste tombé dans l’escalier du Paramont et Reginald a paniqué et insisté pour que nous revenions à la maison.
- Je n’ai pas paniqué, j’étais préoccupé; la blessure semblait grave.
- Je comprends.

Elle prend le peroxyde et commence à soigner la lèvre de mon ami. Elle regarde de près.

- Tu es très mal tombé, ta lèvre est ouverte de deux centimètre à l’intérieur.
- Je suis correct, Red a pris soin de moi.
- Tu veux dire Reginald.
- Mais oui mom, m'impatientai-je.

Mère laisse couler quelques larmes et embrasse Tom.

- Je sais qu’il a changé son nom mais je n’aime toujours pas Red.
- Comment est Tom? lui demandai-je.
- Il est hors de danger, hey montre moi le côté de ta tête. Ton côté gauche et ton oreille sont bleue. Les garçons, vous êtes-vous battus? demande-t-elle en nous regardant.
- Non j’ai reçu un coup de bo accidentellement à mon dernier cours hier.
- Qu’est-ce que je t’ai dit? Quand tu as un accident d’entraînement, je veux que tu me le dises.
- Je le sais mais tu angoisses trop quand je t’en parle.
- Reginald, tu restes impossible!

Elle quitte la chambre avant de fermer la porte.

- Une collation vas être prête dans quelques minutes si vous êtes intéressés, termine-t-elle.

Je prends Tom dans mes bras et l’embrasse sur le front. Il met sa tête sur mon épaule gauche.

- Ta lèvre ne te fait pas trop mal?
- Non cela me gêne seulement quand je parle; et toi, la tête?
- Juste un petit mal de tête, ne t’en fais pas Punky...

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