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Pierre et Leloup

By: JarvisdeVar
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Rating: Adult ++
Chapters: 4
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Disclaimer: This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.
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Partie 4

Si vous n’avez pas 18 ans ou l’âge légal dans le pays où vous vivez, veuillez
quitter maintenant. Ces histoires sont au sujet de garçon ou de garçons gay,
si cela n’est pas de votre goût quittez maintenant. Toute ressemblance avec
des personnes ou organisations existantes est purement accidentelle car ceci
est une œuvre de pure fiction.

Jarvis de Var
Éditeur Joël


-Steve-

À un moment non déterminé je m’éveille. Peut-être la rigidité du sol ou le poids sur moi mais je m’éveille. Je le sens sur moi, je lui caresse les cheveux et les épaules. Il soupire dans mon cou, ses yeux s’ouvrent, ils sont vraiment lumineux et éclairent faiblement son visage et probablement le mien. Il sourit et me mord doucement les lèvres. Il me lèche les dents, je lui attrape la tête et introduit ma langue dans sa bouche. Nous luttons sauvagement sans bouger, toute l’action est presque invisible. Sa bouche a un fort goût de fer, mon dieu que c’est doux de le sentir dans mes bras. Je me mets à pleurer à gros sanglot, je ne suis plus seul. Il arrête de bouger et geint en me fixant. Je ne peux m’arrêter donc je lui caresse la tête et le dos. Il se met sur le côté et attire ma tête vers sa gorge offerte, je sens sur mes lèvres sa gorge et contre ma joue sa mâchoire. J’embrasse sa gorge et sa mâchoire. Je recommence à l’embrasser, il m’attrape à bras le corps et me serre. Quand je l’ai embrassé dans le cou et sur la mâchoire, j’ai encore eu cet étrange goût de fer.

Je commence à murmurer. Mon beau Pierre mon, bel amour, me permets-tu de t’aimer? Rien qu’un peu, rien qu’une fois par mois. Je suis si seul, mon âme se meurt. Les jours et les nuits se ressemblent, je ne fais qu’exister. Je pose ma tête sur son épaule mes larmes coulent sur lui. Il pose la main sur le côté de mon visage et me caresse la joue. Je m’endors. Plus tard, je m’éveille au paradis: Pierre est penché au-dessus de moi, une main au milieu de mon thorax, l’autre sur ma cuisse gauche près du genou. Il me lèche la hampe avec ardeur, lèche et mordille mon scrotum. Il me lèche le gland et me suce pour le vrai, il monte et descend sur la hampe, me masturbant avec ses lèvres. J’éjacule dans sa bouche, il avale tout en grognant doucement. Il passe entre mes jambes, il les soulèvent avec ses avant-bras aux plis de mes genoux. Il me soulève le bassin et me lèche l’anus, je sais ce qu’il veut et je veux mon bel ami en moi. Je le veux!

- Pierre, mon beau Pierre, prends-moi doucement. Aime-moi mon beau.

Je sens son gland appuyer sur la porte de mes entrailles. Je le sens pousser, quand la tête passe d’un coup, la douleur est aiguë. C’est mon Pierre cela ne peut faire si mal, respire, relaxe. Il me sent tendu et arrête, haletant. La douleur s’estompe.
- Vas-y mon beau, aime-moi.

Je sens les va-et-vient qui commence. J’étends les bras et attrape sa tête pour l’embrasser. Il laisse aller mes jambes et je les croise autour de sa taille. Je sens une brûlure qui se transforme en tension, enflammant toute la passion qui m’habite. Il continue, il devint vite un feu de forêt consumant mon esprit. Je l’aime plus que ma vie, ma vue se brouille, les larmes m’empêchent de voir mais je le sens et c’est merveilleux. Je bois son souffle, son ardeur renouvelle ma force, mon pénis est tendu comme il n’a jamais été. Après un certain temps, je le sens frémir entre mes bras, sa verge s’enfouit au plus profond de mon être. Je le sens éjaculer en moi. Je le serre usant de toute la force que je peu trouver non seulement dans mon corps, mas aussi dans mon âme. J’essaie de l’intégrer en moi, je ne veux plus me séparer de lui.

- Pierre c’était extra, merveilleux.

Il se désengage de moi, je le sens à ma droite, mais que fait-il? Je le touche, il est en position fœtale, face vers le sol. Je lui caresse le dos.

- Pierre, qu’as-tu? As-tu mal? As-tu de la peine? Chéri réponds-moi s’il te plait.

Il ne me répond pas. Quand ma main caresse le bas de ses reins, il gémit et pousse ses fesses vers le haut.

- Veux-tu que je t’aime aussi?

Il pousse encore ses fesse vers le haut. Je passe derrière lui et lui embrasse le bas des reins. Je goûte la terre et les feuilles collées sur lui. Je souris pour moi même.

- Tu es un peu sale, je vais t’essuyer avec mon t-shirt. Mon bel ami, laisse-moi faire. Ton autre toi va être content.

Je lui souris dans le noir. Je caresse ses flancs, il soupire et gémit encore. Il pousse ses fesses vers mon pubis. Ma queue se loge de façon quasi douloureuse entre ses fesses. Je m’étends sur le sol et sens sa crevasse, une odeur de musc et de sueur m’est agréable. J’écarte ses fesses et la souplesse de celles-ci me fascine. Reprenant ce que j’avais en tête, je le lèche en premier autour puis sur sa rosette. Le fait que je lèche mon beau Pierre dans un endroit si intime augmente la tension sexuelle qui m’habite. Il pousse dans mon visage, ma langue pénètre légèrement, il pousse encore et ma langue entre près d’un centimètre et demi. Il gémit et écarte les jambes. Avec tout le lubrifiant que je produis, je devrais pouvoir entrer sans problème.

Je me guide de la main, j’installe mon gland sur la porte et garde les doigts d’une main entre ses fesses. Quand je suis prêt, il pousse vers l’arrière et me surprend. Mon gland glisse d’un coup à l’intérieur de son fourreau, je n’ai toujours pas bougé. Je le sens frémir un peu, je reste immobile et lui masse les reins et les flancs. Quand il se détend, je pousse un peu et entre à demi. J’arrête, il pousse et je suis complètement à l’intérieur. Si je trouvais que son corps était chaud, à l’intérieur c’est encore plus chaud. Je ne sais comment je pourrai expliquer les brûlures sur mon pénis; je souris. J’attrape son thorax et le relève un peu pour caresser ses mamelons et son ventre. Je lui fais l’amour très doucement, je veux que cela dure le plus longtemps possible. Je lui embrasse la nuque, les épaules, j’arrête de bouger car il commence à monter et à descendre sur ma hampe. Je m’agrippe à lui pour le ralentir. Je m’empare de ses testicules et les serre un peu; il glapit mais n’essaie pas d’ôter ma main. Mon autre main rejoint la première. Je le masturbe, tirant son prépuce fortement vers l’arrière et le poussant fortement vers l’avant, couvrant complètement le bout. Quand je le sens sur le point de venir, j’arrête de le masturber et serre ses testicules. Il comprend le jeu et arrête de me baiser quand j’arrête de le masturber. Nous jouons comme cela quatre fois. À la cinquième, quand il éjacule je tiens son prépuce fermé avec les doigts, en même temps son anus spasme autour de ma queue, m’envoyant au summum de la jouissance. Je parviens à garder son prépuce fermé. Je le retourne et relâche son gland dans ma bouche. Je le nettoie et le suce doucement, il relève les jambes, exposant ce que je devine être son anus. Je m’avance délicatement et sens mon sperme et son jus. Avec précaution, je pointe la langue. Le goût est surprenant mais pas désagréable. S’il le veut, je le veux. Je nettoie ses fesses et son anus. C’est agréable mais j’aime autant pas penser à mon haleine et la tanière est dépourvue de rince bouche. Il se retourne et me mord près de la nuque pour s’effondrer entre mes bras. Je le sens endormi en quelques secondes.
Je reste couché derrière lui et m’endors la tête sur son visage. Nul palais ne fut si confortable! En me laissant aller dans le sommeil, je sais que jamais je n’échangerais cette place pour autre chose.

-Pierre-

Que m’arrive-il encore? Il y a un gars derrière moi avec un bras drapé autour de moi et j’ai l’impression que l’on m’a enculé. Mon rectum semble m’incommoder légèrement. Je n’ose pas bouger, nous sommes nus tous les deux. Non, aucun souvenir. Sois courageux, ouvre les yeux. Malgré moi, mon corps se met à trembler de façon incontrôlable. Hey, merde je ne suis pas dans un lit, je suis sur le sol froid et humide. Je me sens sale et collant. J’ouvre les yeux. Je suis dans un trou, l’éclairage grisâtre vient d’un trou dans le plafond. C’est un tronc d’arbre qui est au-dessus de ce trou sale et plein de feuilles. Je ne peux me contrôler, je tremble comme une feuille et les larmes me montent aux yeux.

- Mon beau Pierre! As-tu froid?

Une main me caresse le flanc et pose un t-shirt sur moi et des jeans sur mes hanches.

- Colle-toi sur moi, on va se garder chaud mon bel ami.

Je connais le propriétaire de cette voix, c’est Steve. Il est tout nu avec moi. Malgré moi, je lui fais parfaitement confiance; je ne comprends rien. Sa voix arrête mes tremblements et me permet de penser. Je me retourne, il m’accueille entre ses bras, je le regarde. Il est maculé de terre, les cheveux en bataille, il me serre sur lui, passant ses bras derrière mon dos. Je sens son pénis au repos sur le mien. Cela ne me laisse pas indifférent et ce, dans ses circonstances plus que bizarre. Mais je sais qu’il est là pour moi, qu’il ne peut me faire de mal et que je ne peux lui en faire. Quand il sent mon érection, il écarte les jambes et soulève le bassin, s’offrant à moi. Je ne comprends pas.

- Steve, que nous arrive-il?

Steve, se laissant reposer sur le sol, rougit furieusement.

- Pierre c’est toi, pas l’autre!
- Oui je suis le seul moi que je connaisse.

Je le regarde attentivement.

- Je vais essayer de t’expliquer, es-tu conscient que c’est la deuxième fois que tu en perds des bouts?
- Oui malheureusement, je dois l’admettre.
- Steve...

Il caresse le visage de Pierre du bout des doigts.

- Pendant plusieurs de ces moments, j’étais là. Écoute-moi! Je ne te mens pas, je ne te joue pas de tour, je te dis les choses telles qu'elles sont. Tu me crois?

Pierre le regardant inquiet répond:

- Oui, je te crois. De toute façon, je sais, sans aucune raison, que je dois te croire.
- Tu te souvient quand Ben t'a ouvert le nez? Le deuxième soir, tu es venu me voir sous la forme d’un loup.

Il reprend son souffle.

- L’autre soir, tu es revenu me voir toujours sous la forme d’un loup. Je croyais que tu étais un chien, tu étais beau et gentil. Je t’ai amené dans ma chambre. Au cours de la nuit, je me suis réveillé, tu étais tout nu dans mon lit. Désolé, je n’ai pu résister et je t’ai caressé. Tu as ouvert les yeux et tu m’as pris. C’était un rêve devenu réalité. J’espère que les gays ne te dégoûte pas trop?

Je le regarde avec un sourire, je sens la vérité.

- Ce n’est pas comme cela que tu dis à un gars que tu l’aime. Termine ton histoire.

Les larmes au yeux, Steve poursuit:

- J’ai lu beaucoup d’histoires sur les loups garous et toutes disent qu’ils doivent se transformer à la pleine lune. Je t’ai attendu dans le fort, espérant que ce n’était pas un rêve. Tu es venu et m’as conduit ici. C’est la tanière que tu as construite pour nous. Puis nous avons joué.

Je rougis encore plus.

- Tu m’as aimé et je t’ai aimé et nous nous sommes endormis.

Je sens que je peux l’aimer mais aimer un gars, que de troubles! Dans le fond, pas plus que d’aimer un loup garou...

- Où sont mes vêtements?
- Je ne le sais pas. Écoute, il est 6h46. À 9h30, je vais aller a la maison y chercher des vêtements et de la nourriture. Je vais essayer de penser à une histoire plausible pour expliquer nos absences.
- Steve réchauffe moi, s’il te plait.

Steve me serre contre lui, il ne fait rien, il est très délicat. Il ne bande même pas. Je le regarde il est dans un état de saleté repoussante. Il doit être mon reflet. Il semble avoir du sang séché autour de la bouche. Je crois que c’est sans s’en rendre compte qu’il commence à me caresser le dos et les flancs. Ses doigts léger comme des plumes tracent des sillons électriques sur mon corps. Je cède à son magnétisme et m’endors sous sa protection.

Il m’éveille doucement.

- Pierre! Réveille toi, je dois te laisser, je vais chercher tout ce que nous avons de besoin. J’ai pensé à ce que nous devons dire. Sais-tu comment cela marche le choc post-traumatique?

Je ne peux m’empêcher de sourire.

- Tu n’aimerais pas mieux dire que je me suis aventuré dans le bois et je me suis perdu. Tu m’as vu partir hier et tu t’es inquiété aujourd’hui et es parti à ma recherche? Je suis assez twit en forêt pour me perdre.
- Tu as raison, c’est beaucoup mieux. Je vais chercher le matériel puis nous chercherons tes vêtements. Je vais revenir le plus tôt possible, Pierre.

Il s’habille rapidement et sort. Je regarde par le trou. Il regarde partout autour et semble faire le point. Après quelques secondes, je rentre. Cela caille dehors. La température doit avoisiner entre 5 à 10C, c’est frais et je suis à poil, en fait non, sans poils si je crois Steve. Difficile à croire, Pierre le loup garou, hooo! Hooo! Je le crois mais cela ne me rentre pas dans la tête. Aimer Steve! Ce garçon est joli si ce n’était de cet air de mélancolie qu’il traîne avec lui et il aurait avantage à prendre soin de son apparence. Je ne sais pas pourquoi je le sais mais je le sais; il a bon cœur et une belle âme. Il regarde les gens avec gentillesse. Il a une grande retenue et ne veut pas blesser les gens. Mais le plus important, il semble m’aimer avec passion.

Le temps passe vite, il arrive avec un sac à dos. Je l’entends avant de le voir, il m’appelle, un peu tendu:

- Pierre! M’entends-tu? Pierre je suis là.
- Ici! Dépêche-toi s’il te plait, il fait froid.

Il enlève son sac et descend dans ce qu’il appelle la tanière. Son sac est plein, il en sort des boxer et des jeans. Je lui souris et lui montre la terre et les feuilles sur moi. Il sort du sac des débarbouillettes jetables pour bébé, un peigne et un petit miroir. Je prends une débarbouillette et lui en tends une.

- Steve, veux-tu m’aider, il y a des endroits que je ne peux atteindre.

Il prend la débarbouillette en rougissant. Je dois, à plusieurs reprise, lui rappeler de frotter et pas de flatter pour nettoyer. Cela prend plusieurs minutes mais je deviens à peu près acceptable. Je le torture un peu et me peigne avant de m’habiller. Il a pris sa douche et sent bon. Il me donne un livre sur les loups.

- J’ai cherché dans ma chambre et j’avais ce livre; je te le donne.

Il rougit encore. Finalement, je le trouve mignon.

- Merci Steve.

J’ouvre le livre et le feuillette. Il me dit que quand la nuit va arriver, qu’il va me demander où sont mes vêtements. Au matin, nous pourrons rentrer. Nous sommes assit côte à côte, je vois qu’il est beaucoup plus impressionnant que moi, ce qui n’est pas difficile. Je lui souris et lui dis:

- C’est drôle, tu es mon gardien et je sui ton protecteur.

Steve me fixe avec un regard interrogateur.

- Quoi?
- Quand je suis en loup, je ne semble pas briller par mon intelligence donc c’est toi qui voit à me garder hors des problèmes et si j’en crois les légende, en loup je suis d’une grande force et résistance. Je le regarde dans les yeux.
- En temps normal tu es le plus fort mais tu es un gentil ours et c’est moi le petit malin.

Steve soupire.

- Oui, c’est plutôt étrange.

Je m’approche de son visage et lui souris.

- Tu es vraiment mal barré.

Steve fronce les sourcils.

- Que veut-tu dire?
- Dans ton livre, il disent que les loups s’accouplent pour la vie.
- Quoi? répond Steve avec un air de total incompréhension.
- Tu es pris avec moi pour très longtemps avec ou sans lune.

J’ai un sourire que j’espère féroce.

Steve m’enlace, pleure abondamment et murmure à mon oreille:

- Plus seul, plus jamais seul. Je serai toujours près de toi et je te garderai du mal.

Fin

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