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Un coup de main

By: JarvisdeVar
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Rating: Adult ++
Chapters: 24
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Reviews: 12
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Disclaimer: This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.
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Partie 3

Un coup de Main 3

Si vous n’avez pas 18 ans ou l’âge légal dans le pays d’où vous vivez veuillez
quitter maintenant. Ces histoires sont au sujet de garçon ou de garçons gay,
si cela n’est pas de votre goût quittez maintenant. Toute ressemblance avec
des personnes ou organisations existantes est purement accidentelle car ceci
est une œuvre de pure fiction.

Par Jarvis de Var
Éditeur Joël

J’entre à l’intérieur cherchant Sophie. Je les trouve vers l’arrière installés à une table non éclairée. Je leur fais signe et m’assois à une table à l’écart mais en vue de la leur. Je regarde aux alentours, il y a une bande de touristes mais aussi quelques visages connus. La soirée est tranquille, la musique est bonne et très rythmée! Ce ne fut pas coûteux pour Sophie car j’ai seulement pris deux bières et des cafés. Je les reconduis toutes les deux à la maison, nous parlons en chemin et avons beaucoup de plaisir.
Une fois dans ma chambre j’enlève ma coquille quel soulagement. J’enlève ma veste de cuir, ma chemise et finalement mes cubitières, le caoutchouc mousse n’est pas particulièrement froid non plus. J’enlève mes pantalons, mes protecteurs de tibia et mon jock strap. Libre enfin! La maison est sombre et tranquille, je suis prêt pour une razzia dans la cuisine. Je finis ma collation il est 2h45 quand soudainement le plafonnier s’allume. Criss mon père m’attrape tout nu dans la cuisine.

- Désolé pap, j’étais seul.
- Un peu tard non?
- La fin de semaine tous mes travaux sont fait. Je lui sourit. Nous avons un contrat à ce propos.
- Oui je sais, mais quelque fois j’aimerais que tu agisses en accord avec ton âge, fils.

Il prend un jus me souhaite bonne nuit et remonte dans sa chambre. Je monte dans ma chambre me douche et me couche. Qu’est-ce que c’est quelqu’un essaie de me déboîter le bras. Criss c’est Mike! Je regarde mon réveil 7h13, courte nuit. Nous mangeons et allons au parc pour jouer au baseball mes frères aiment ça et par chance je les aime. À 14h00 j’ai été libéré de ce jeu par Tom marchant dans notre direction. En premier je fus inquiété de le voir, mais il était vraiment seul j’en fus rassuré.

- Bonjour Red, ton père m’a envoyer ici.

Mike et Andrews se précipitent sur Tom l’entraînant au sol dans une étreinte puissante. Ils tombent en riant puis il répond à cent questions en entendant ces question j’apprends qu’ils en savent beaucoup plus que je croyais. Les regardant je me sens beaucoup moins détaché que quelques minutes auparavant. C’est frustrant. Après une dizaine de minutes j’envoie les petits jouer et m’assoie avec Tom sur un banc.

- Comment vont les choses maintenant?
- Ce n’est pas le paradis mais c’est mieux, les parents essaient de faire la paix avec le fait qu’ils ont rien vus. Seth et moi essayions de croire que nous sommes libres, dit-il en me regardant avec des larmes dans les yeux.
- Ne devient pas tout émotif avec tout cela.

Regarde qui parle!

- Sois heureux le trou du cul est parti, vous avez le temps de guérir, mais vous avez un très gros travail devant vous.
- Oui, nous suivons une thérapie familiale, cela m’effraie un peu, dit-il en me souriant. Mais c’est définitivement moins effrayant que la situation dans laquelle nous étions.
- Veux-tu venir à la maison avec moi?
- Oui.

Il faut que je fasse un peu de travail dans ma tête. Ce garçon n’a pas besoin d’un punk essayant de mettre ses mains dans ses pantalons. Je suis définitivement attiré par lui. Le problème n’est pas mon attirance c’est que je ne me vois pas comme gay, je sais que je suis gay, je ne pense pas que les gays sont moins hommes que les autres. Je ne peux pas penser à moi-même en tant que gay ou ayant un style gay. C’est étrange très étrange. Je ne me sens pas gay.

- Hey Red! Es-tu avec moi?
- C’est correct j’étais seulement dans la lune. Je lui souris. Qu’est-ce que tu veux faire Tom?
- Veux-tu venir à la maison pour manger?
- Désolé j’ai promis à Sophie de sortir avec elle ce soir.

Tout un mensonge.

- Mais tu pourrais manger et partir après.
- Tu restes sur la rive sud et cela prend du temps pour revenir à Montréal. Désolé on pourrait faire cela plus tard.
- Ok appelle moi pour me donner l’idée de quand on peut le faire.

Il me regarde tristement.

- Laisse-moi savoir quand tes parents ne seront pas à la maison. Nous pourrons alors avoir un lunch.
- Tu ne veux pas les connaître.
- Je ne veux pas être interrogé, désolé mais j’espère que tu vas le comprendre.

Il semble être correct avec cela. Il quitte vers 16h30, je vais dans ma chambre pour me changer. Je mets du Offspring relativement fort et médite pour une heure. Après je me sens à nouveau moi-même, je descends manger avec la famille. Je quitte pour les Fouf ne portant que mes cubitières et mon Cobras. Quand j’arrive il est tôt la musique est tranquille et je suis mélancolique. Je m’assois dans le fond et signale à la serveuse que je veux une bière. Elle revient je la paie et lui donne son pourboire.
Je peux faire l’amour à des filles, certaines de mes amies et moi avons baisé ensemble nous avons eu du plaisir mais au niveau de l’émotion cela reste de bonnes amies. Je les aime bien mais il n’a pas de passion. Je n’ai ramais rien fait avec les garçons mais ils provoquent de grandes émotions chez moi. Avec Tom je n’ai pas le droit d’intervenir dans son état d’esprit actuel. Son frère, si on peut l’appeler comme cela, a déjà mis son esprit en grand péril. Le plus important c’est que je ne peux pas me voir agir en tant que gay, mes émotions sont gay mais pas mes actions. Je suis complètement stressé et désemparé. Est-ce que je veux aller à la maison et dire aux parents que je suis gay? La réponse est claire: non. Est-ce que je veux risquer une amitié pour du cul? La réponse est non. Veux-tu blesser les petits? La réponse est non. Il est clair que je ne veux pas agir sur ces émotions. Oublie cela pour l’instant, tu ne retires aucun bénéfice de ces émotions dans l’état actuel des choses.

Quelle heure est-il? Minuit et j’ai bu quatre bières merde. Je vais manger un peu avant de rentrer à la maison. J’entre chez Miss Québec et commande une poutine, Miss Québec est sur la rue St-Laurent. Par la fenêtre je regarde et vois les prostituées et les pushers sur le coin de la rue, cela me fascine toujours. On peut les voir si vivant et si faux à la fois, c’est très étrange. Il est temps de retourner à la maison.

Dimanche matin, ce n’est pas un réveille-matin, c’est un Mike matin. Il me réveille essayant de me tirer hors du lit, il a l’air vraiment excité. J’essaie d’avoir quelques explications mais nada. Je mets mes jeans et descends avec lui. Au pied de l’escalier je vois dans la cuisine, c’est mauvais, vraiment mauvais. Un gars dans la quarantaine est assit dans la cuisine avec mes parents, je fais un pas vers l’arrière tandis que Mike entre dans la cuisine. J’entends le commandant.

- Reginald entre, dit ma mère.
- Qu’est-il y a?
- Je te présente M. Alain Neuville, le père de Tom, dit-elle me souriant.
- Bonjour Reginald. Tu n’as pas l’air très heureux de me voir?
- Je ne peux être heureux ou malheureux de vous voir je ne vous connais pas, et je marmonne: et je ne veux pas vous connaître.
- Quoi? s'exclama ma mère.
- Rien, c’est avant mon café.
- PAS une raison pour se conduire en rustre, répondit-elle.
- C’est correct, coupa Alain. Je ne m’étais pas annoncé mais si j’avais été annoncé
- Reginald aurait trouvé une raison pour être ailleurs.
- Pouvons-nous parler à l’extérieur Monsieur? demaindai-je.
- Ce n’est pas une façon de parler, dit ma mère.
- Excusez-moi, dit Alain. Si vous le permettez je vais aller à l’extérieur.
- Cela n’excuse pas son manque de bonne manière, conclut ma mère.

Nous marchons dans la cour arrière, il me regarde de façon interrogative:

- Quel âge as-tu?
- Je vais avoir quinze ans dans deux semaine.
- Tu es plus grand que moi, je ne suis pas ici pour te causer quelque problème que ce soit, je suis ici pour te remercier et pour savoir si tu peux venir pour voir Thomas et Seth? Thomas était plus que triste de ta réponse hier.
- Je ne suis pas une bonne influence à laisser près de Tom, regardez moi j’ai plein de peircing et bientôt je vais avoir des tatouages.
- Cela ne me dérange pas, j’ai parlé avec tes parents pour environ une heure et demie, tu es bon pour tes frères, tu les aimes et ils t’aiment, ta mère m’a dit que tu es très bon à l’école.
- Laissez aller, ce n’est pas cela, c’est quelque chose d’autre que je dois mettre au clair par moi-même. Je vais appeler quand ce sera correct pour moi de venir les visiter.
- Ta mère m’a dit qu’elle pense que tu es gay.

Je me sens trahi et humilié. Me sentant vraiment tendu, je tourne le dos à Alain et me dirige rapidement vers ma chambre, ne répondant pas à mes deux parents. Ils essaient de me suivre, je barre la porte. Je les entends parler, je m’habille en configuration de combat presque complète. Je saute de la fenêtre sur la pelouse arrière et ne me blesse pas, je vais dans la remise de jardin pour prendre le reste de mon matériel de combat. Je fais tout cela dans un espèce de brouillard, j’ai subi un choc émotionnel, j’ai besoin d’un refuge. J’ai besoin de paix.

Sans transition je me retrouve en face des Fouf. Je commence à téléphoner au gens que je connais, à la recherche d’un lit. Au troisième appel je trouve une place avec Alex et sa blonde, il est un bon ami, il ressemble à Jimmy Rotten des Sex Pistol. Il travaille comme barman. Quand j’arrive au loft il essaie de me parler, mais je suis trop engourdi pour lui répondre. Après quelque minutes il me laisse à moi-même. Ma mère savait, comment? Comment a-t-elle pu en parler à un étranger sans mon consentement? L'a-t-elle dit à mes frères? Il faut que je me calme, il y a une tempête dans mon esprit. Maintenant contrôle ta respiration tout doux, relaxe tes mâchoires, tes épaules.

Quand je m’éveille il fait noir à l’extérieur, ma montre indique 23h25. Ma vie personnelle est vraiment mal foutue pour l’instant, je ne veux vraiment pas parler à mes parents, je ne suis pas prêt pour cela et je ne sais si je pourrais être prêt pour cela dans les prochains jours, semaines. J’appelle pour commander de la pizza, regardant dans le loft je suis soulagé, je suis seul. Comment a-t-elle pu le savoir? Ce doit être mon père il travaille pour notre fournisseur Internet en tant que technicien en résautique. Il a dû lire le log de notre connexions ip, notre ip est fixe. J’aurais dû utiliser la connexion modem avec ip commutable. Quel imbécile je fais. Elle n’aurait pas pu fermer sa grande gueule, avec le père de Tom en plus. Fait chier, fait chier, fait chier! Je ne rentrerai pas à la maison pour quelque temps, je ne peux m’y astreindre. Je vais aller à l’école, je ne veux pas échouer mes examens. Criss que je déteste cette situation, je hais vraiment cela. Après avoir mangé la pizza je faits quelques katas de façon à garder mes émotions sous contrôle. Douche et encore un somme je suis épuisé.

Au matin je trouve Alex et sa copine endormis; je quitte le loft et prends l’autobus pour l’école. Je grogne probablement plus qu’à l’habitude mais jusqu’au midi cela se passe sans problème. Arrivant à la cafétéria j’y vois mon père assis, je me retire dans le corridor pour l’entendre m’appeler, je n’arrête pas il court après moi et m’attrape par le bras.

- Laisse mon bras, je ne veux pas te faire mal.
- Reginald attends.

Laissant aller mon bras:

- Nous sommes navrés, nous n’avions pas l’intention de t’embarrasser de quelque façon que ce soit.
- Bien sûr en disant à un étranger ce que je ne pouvais pas vous dire, ce n’étais RÉELLEMENT pas embarrassant du tout.
- J’ai dit que nous regrettions.
- Je n’ai vraiment pas le goût de vous voir tout les deux, si tu me force à retourner à la maison je vais vous quitter à la première occasion et cette fois-là fuck les exams.
Je le regarde tristement.
- J’aimerais à ne pas a avoir à te parler comme cela, mais pour l’instant laissez-moi de l’espace pour respirer.

Après avoir dit cela je lui tourne le dos et le quitte. J’écoute pour savoir s’il me suit, il ne me suit pas. Je finis ma journée me sentant plus seul, abandonné par les personnes en qui j’avais le plus confiance, c’est si douloureux. Mes frères doivent se faire un sang d’encre à mon sujet, il faut que je leur parle. Je finis ma journée à l’école sans autre problème. Je prends un peu d’argent avec ma carte bancaire. Mange au restaurant et utilise le téléphone public.

- Bonjour résidence Devar, répondit ma mère.
- Est-ce que je peux parler a Mike?
- Reginald je m’en veux tellement, peut-on en parler?
- Plus tard, si je ne peux parler à mes frères je vais raccrocher.
- Tu es dur avec moi Reginald. Je l’entends appeler: Mike, Andrews! Téléphone.
- C’est toi Reginald? dit Mike.
- Oui, allez-vous bien tout les deux?
- Oui nous allons bien, pourquoi es-tu fâché avec mom?
- Je ne suis pas fâché, j’ai des choses auxquelles je dois penser et il faut que je sois vraiment seul. Ce n’est pas à propos de vous deux de quelque façon que se soit, dis-le à Andrews. Ce n’est pas à propos des parents ok. Je vous aime tout les deux.

Je raccroche et me rend au loft, Alex me demande si j’ai des problèmes à la maison je lui réponds: "Dans le genre, mais pas de cochons." Il me répond:

- Cool de combien de temps as-tu de besoin?
- Environ une semaine si tu peux me tolérer aussi longtemps.
- Pas de problème! fut sa réponse.

J’ai fait ma semaine d’examen, ma concentration ne fut pas à son maximum, j’espère que cela ne viendra pas perturber l’année suivante. Je me suis presque battu avec mon professeur de gymnastique, il a pris l’habitude de me faire chier avec mon look, boucle d’oreilles au deux oreilles, boucle à la pointe de mon sourcil. Tous ces accessoires de fif. J’en ai eu assez, je lui ai dit que s’il voulait manger une criss de volée d’un kid avec un look de fif, il avait seulement qu’a m’essayer. J’ai eu à aller au bureau du principal et ai reçu une tape sur les doigts; versons une larme. J’accusais le professeur de faire des commentaires préjudiciable à mon endroit, à propos de mes vêtements et qu’il m’attribue des comportements sexuels qui par projection sont probablement de ses propre goûts. Ce fut une partie nulle parce que ce trou du cul est en position de pouvoir, et je suis sûr que ce crétin congénital n’a pas compris la moitié de ce que je lui ai dit.

À la fin de la semaine je me sens vraiment seul, je le sens dans mes os, je ne peux pas pardonner à ma mère et je ne peux rester au loin beaucoup plus longtemps pour moi, pour eux et même pour la grande gueule. Comment revenir sans perdre la face? Défendre à ses parents est étrange même pour moi. Prendre ma place et mes droits est correct et c’est la limite que je me place. Je vais attendre vers 23h pour être sur de pouvoir leur parler sans mes frères. J’attends nerveusement pour les rencontrer. J’arrive à la porte à 22h45 et j’attends pour l’heure exacte quand soudainement la porte s’ouvre mon père me tire à l’intérieur, m’embrassant puissamment dans ses bras. J’ai à respirer profondément pour garder mon calme. Pour l’instant les émotions sont d’aucune utilité, garde cela cool, respire profondément.

- Père je suis ici pour parler, si tu veux bien.
- Arrête de niaiser entre.
- Nous devons aller dans la salle de séjour Monsieur, nous devons parler sérieusement.
- Entre nous parlerons, me dit-il des larmes dans les yeux.
- Reginald comment vas-tu? demande ma mère. Es-tu correct? Me dit-elle agitée.
- Premièrement j’ai à vous dire comment je me suis senti la semaine dernière quand le père de Tom m’a dit que vous pensiez que j’étais gay. Quand j’ai entendu ces mots je me suis senti trahi, humilié, abandonné, coupé de la famille. Laissé sans la sécurité de l’unité familiale, séparé de mes frères. Comment avez-vous pu lui parler de cela sans me consulter? Comment pensez-vous que je puisse recevoir une nouvelle pareille d’un étranger? Je l’ai reçu comme une balle dans l’estomac.

Je la regarde.

- C’est venu sur le tapis quand nous avons parlé des conséquences de ce que Tom et Seth ont subis et de la possibilité qu’un ou les deux soient gays, pour toi cela m’a échappé.
- J’ai lu beaucoup sur l’homosexualité, tu es ou tu n’est pas gay, bi ou straight. Ce n’est pas un choix, si c’en était un, sois sûre que je serais straight c’est beaucoup plus simple et facile. Je ne peux pas te pardonner complètement je le regrette. Je sens la cicatrice de cette trahison sur mon âme.
- Rappelle-toi que c’est à ta mère à qui tu parles.
- Oui je m’en souviens, c’est la raison pour j’essaie de pardonner.

Ma mère commence à pleurer quittant la salle de séjour. Mon père essaie de me convaincre d’aller lui parler. Je lui demande s’il veux que je lui mente, s’il me le demande je vais lui mentir. Il me regarde abattu et se lève.

- Pap arrête, veux-tu que je parte? Tu n’as qu’à le demander et je suis hors d’ici. Je ne vais pas aimer cela mais je vais le faire.
- Reginald je ne veux pas que tu partes mais tu as blessé profondément ta mère.
- Pas par ma volonté pap, pas par moi.

Je sens la sueur baigner mon front; quand je me lève, la tête me tourne.

- Comment vas-tu? Tu es très pâle, s'inquiète mon père.
- Seulement le stress je suis correct.

J’entre dans ma chambre barre la porte et tombe comme une roche dans mon lit. Je m’endors en configuration de combat complète. Je me réveille à 9h30 la maison est tranquille, plus tranquille qu’habituellement le samedi matin. Pas de tv pas de son de jeux, où sont mes frères? Je me déshabille, prends ma douche, m’habille. En sortant de ma chambre j’aperçois que ma porte est munie d’une nouvelle serrure. J’entre dans la cuisine mes parents sont là, ils essaient de me faire sourire, je leur réponds poliment mais je n’ai pas le goût de sourire. Une fois le déjeuner terminé je sors à l’arrière cherchant mes frères. Je les trouve parlant doucement; ils me voient et sautent sur moi. J’ai mes petits dans mes bras.

- Tu es encore fâché avec mous? dit Mike.
- Je ne suis pas fâché avec vous, je suis seulement triste, très triste, lui répondis-je doucement.
- Je t’avais dit qu’il ne pourrait pas rester fâché aussi longtemps, dit Andrews à Mike.
- As-tu réussi à venir à bout de ta situation? demande Mike en me regardant.
- Tu parles de quoi Mike?

Je me tends fortement. Mike a dû le sentir car il me serre de toute sa force.

- Ne pars pas s’il te plaît ne nous quitte pas, j’ai entendu pap parler à mom disant que tu devais venir à bout de ta situation.
- De quoi parlait-il? demanda Andrew.
- C’est quelque chose dont je ne veux pas parler maintenant c’est la raison pour laquelle je suis triste. Ce n’est pas à cause de vous ou des parents si je suis triste, ok? Je ne serai pas de bonne compagnie dans les prochains jours. Même si je ne souris pas beaucoup j’aimerai toujours vous avoir près de moi, leur dis-je en souriant un peu.

Je les laisse pour aller dans ma chambre. Je mets mes écouteurs et mets Sex Pistol et Offspring à plein volume pour relaxer et penser. Je perds la notion du temps. Quand j’ouvre les yeux ma mère est dans le cadre de la porte me regardant. Je ferme les yeux quand je les ouvre à nouveau la porte est de nouveau fermée. Qu’est-ce que je peux faire, je ne peux trouver en moi-même la force de lui pardonner et ça me rend plus que triste.
À midi pap me demande si je veux manger je lui réponds que je n’ai pas faim. Vers 17h pap me demande si Alain peut venir me voir. Je lui réponds que non. Je ne veux réellement pas le voir. Ce n’est pas de sa faute mais c’est lui qui fut le porteur de la funeste nouvelle. Quelques minutes plus tard pap me demande si je veux lui parler au téléphone. Je dis seulement NON. Il quitte la chambre en faisant non de la tête. Je déteste quand il fait cela. Pour moi c’est plus efficace qu’un sermon. Le gars était ok, il était correct avec moi, ne faisait aucun commentaire même si on lui avait dit que j’étais gay. Pour être franc, je ne lui ai pas laisser le temps de faire quelque commentaire que ce soit, une offense ou non. Il me semble correct mais c’est celui qui apporta la nouvelle. Je ne veux pas le rencontrer car je ne veux pas être en présence de Thomas. Je ne veux pas être près de Thomas car je ne veux pas le blesser. Si j’apprends à Tom la nouvelle, je n’aurai plus à craindre de le blesser, mais il peut me rejeter. Mon dieu que je déteste cela. Je vais attendre demain matin pour appeler.

Ils m’appellent pour manger. Je leur réponds que je n’ai pas faim, et c’est vrai. À 20h je vais au parc pour courir, je cours jusqu'à être complètement exténué. Je marche vers la maison entrant à 21h20, douche et le lit. J’ai dû argumenter avec ma mère qui voulait me nourrir de force. J’espère que demain sera une bonne journée.
Je me réveille sans mes frères la fin de semaine c’est anormal pour moi. Je descends et trouve mes deux parents dans la cuisine. Ils me sourient et me demandent si j’ai passé une bonne nuit. Je souris presque et leur réponds oui.

- As-tu faim? demanda ma mère.
- Oui, répondis-je en soupirant.
- Reginald tu es si déprimant, essaie de passer par dessus cela, dit mon père.
- J’essaie.

Je ne peux leur dire que c’est beaucoup trop tôt et trop rapide pour moi.

- Si nous n’arrêtons pas d’en parler, cela continuera à rester frais en mémoire, dit-elle souriant de façon forcée.

Je mange et les deux font les frais de la conversation. Je vais dans la salle de séjour pour téléphoner à Alain et Tom. Mike et Andrews regardent un dessin animé à la télévision.

- Bonjour c’est Red.
- Bonjour comment vas-tu? demanda Tom. Papa était inquiet à ton sujet, il nous a défendu de t’appeler, pourquoi?
- Est-ce que je peux parler à ton père s’il te plaît? Je te parlerai après ok?
- Pourquoi ne veux-tu pas me parler maintenant?

Il y a une trace de panique dans sa voix.

- Tout est correct, je vais te parler dans quelques minutes.
- Es-tu bien Red? demanda Alain.
- Oui, savez-vous pourquoi je vous appelle?
- Pas réellement, je suis désolé, je ne savais pas que c’était inconnu de tous.
- Ce n’est pas de votre faute, je n’ai pas le droit de vous en rendre responsable.
- Comment cela vas avec tes parents? Ils n’avaient aucune mauvaise intention.
- Je ne peux pas en discuter avec vous, c’est entre nous. Je peux vous dire que c’est dur comme vous devez le deviner.
- Ok ce n’est pas de mes affaires, tu n’es pas un quidam avec qui on peux négocier facilement. Pourquoi m’appelles-tu?
- Je vais l’apprendre à Tom, j’aimerais que vous restiez près de lui. Si jamais il le prenait dur... si vous me comprenez.
- C’est correct pour moi mais vas-y doucement avec lui.
- Quel est le problème Red? entendis-je Tom au téléphone.
- Ok Tom, c’est difficile pour moi de te dire ça, j’espère que ça ne te dérangera pas et que tu ne penseras pas trop de mal de moi. Thomas je suis gay.
- ...
- Hello Tom?

Le téléphone reste silencieux, après dix secondes je raccroche. Mike me regarde de façon interrogative et grimpe sur mes genoux.

- Red es–tu un fif? me demanda-t-il.
- Oui! Mike cela change-il quelque chose entre nous?
- Mom vient! cria Andrew.
- Cela ne change rien, c’est la chose à laquelle tu devais penser?
- Mom est-il vrai que Reg est f... gay? demanda Andrews.
- C’est possible il n’en est pas sûr...

Je l'interrompis:

- J’en suis sûr, je suis gay mais pas une tapette trop voyou pour cela, lui dis-je en souriant.
Andrews grimpa sur moi.
- C’est correct, dit-il.
- Pourquoi as-tu... commença ma mère.
- Ils m’ont entendu parler au téléphone.

Je lui fais un demi sourire.
- Soyez sage vous tous. Nous allons au centre d’achat, dit ma mère.

Je reste dans la pièce pour environ une heure à regarder la tv avec les petits. Puis je les laisse pour aller dans ma chambre. Je me sens attristé, la réaction de Tom me déçoit. Je ne veux pas vraiment avoir de relation sexuelle avec lui, mais je voulais son amitié. C’est ok je ne suis pas seul j’ai mon unité familiale, ma gang. Je soupire, j’écouterais bien du Berurier Noir. Je pousse le volume à fond et lis mon livre de physique pour la prochaine session. Je mets ma machine pour prendre des notes. Soudainement je sens une main sur mon épaule, la surprise me fait sursauter. Je n’ai ni vu ni entendu quoi que ce soit. Mike me sourit.

- Nous avons faim et tu as un appel, me dit Mike.
- Ok ferme le CD, je descends tout de suite.

Je ferme le traitement de texte et la machine. Au téléphone c’est Pat Tatou, un ami et un tatoueur. Je savais que quelques amis avaient ramasser l’argent pour me payer mon premier tatouage.

- Hi! Pat comment vas-tu?
- Ok, gueule de bois mais ok. Es-tu prêt pour ton tat? As-tu ton dessin?
- Aux deux questions oui. Que penses-tu de 14h chez toi? Est-ce que je dois apporter un onguent et quelle sorte?
- N’importe quel poly fera, ma machine est propre et j’utilise mes aiguilles une fois après basta, poubelle.
- Ok je serai là.

Pour le dîner j’ai fais des hamburgers et des frites. Nous mangeons et après je retourne dans ma chambre pour imprimer le dessin que je voulais. C’est un dragon qui couvrira mon épaule droite, de la pointe de mon épaule à mon coude et du milieu de mon biceps au milieu de mon triceps. C’est un gros tatouage, je vais en parler à mon père en premier. Mon père initialement n’a pas l’air content de mes intentions. Il me demande à plusieurs reprises si je suis certain de mon choix. Il ne peut pas vraiment parler contre cela car il a beaucoup de tatouages. Il a même un FTW tatoué sur le dos. Finalement il me dit que si ma mère est d’accord il est d’accord. Quand je commence à parler à mère elle me dit:

- Non pas un autre peircing.
- Non juste un tatou sur l’épaule, mes amis le paient pour moi.
- Un tatouage es-tu certain?
- Positif.
- Il n’y a pas de retour possible.
- Faux on peut les enlever au laser.
- Qu’est-ce que tu veux comme tatou?
- Un dragon.
- J’aurais dû deviner, un dragon japonais.
- Quoi d’autre?
- Merci de le demander, c’est correct.
- Merci, dis-je en souriant. Je dois y aller je devrais être ici pour le souper. Bye.

Je vais à la pharmacie pour acheter l’onguent en chemin pour exprimer le dragon sur moi. Pat vit dans ce qui est presque un taudis. Les seules choses qui sont propres et en bon état sont ses outils de tatouage. Nous parlons un peu il regarde le dessin et me demande si je suis certain pour ce qui est des couleurs du dragon? Je lui dis que oui je veux un dragon violet et vert. Le dessin et les couleurs sont traditionnelles de la période Ashikaga. Il prend le dessin et l’ajuste sur mon bras. Au début le tatouage est inconfortable mais après une demie heure, c’est engourdi. Je me suis presque endormi. Cela prit cinq heures à compléter le tatouage. Je fus surpris par la quantité de sang sur mon bras. Il mets de l’onguent sur mon bras et couvre le tout avec un bandage. Mon bras est un peu raide.

Quand j’arrive à la maison il est tard, 19h35H Je suis reçu par ma mère qui me demande à voir mon tatouage. Plus tard, j’ai un pansement qui le couvre et j’ai faim. Après le souper les quatre veulent le voir. Il faut que j’aille dans la chambre de bain avec mon père, nous devons mouiller le pansement et le retirer doucement. La première réaction de mon père est de murmurer:

- Bon travail.
- Comment aimes-tu les couleurs?
- C’est beau.

À l’extérieur:

- Qu’est-ce que tu as dit? demanda ma mère.
- Ce n’est pas laid mais c’est gros, répondit mon père en me regardant.

La porte s’ouvre brusquement.

- C’est plus gros que ce que tu m’avais dit Reginald, dit ma mère.
- Pour moi c’est plus petit qu’un dos, lui dis-je en souriant.
- Tu devras porter des manches longues pour aller à l’école, tu es dans la même situation que ton père maintenant. Dans ta vie publique tu devras penser à ce tatouage maintenant.

Pensant que j’ai bien pire à penser pour ce qui est de ma vie public:

- Ce n’est pas la première chose dont j’ai à prendre soin tu le sais, je vais je vais le faire comme d’habitude.
- J’espère.

Elle me sourit en me touchant l’épaule.
- Peut-on entrer? dit Mike.
- Oui mais vos mains ne touchent pas le tatouage, il est frais et peut être infecté.

Andrews est intéressé mais Mike semble être fasciné. Il lui touche presque quand mon père lui attrape la main:

- Tu dois te laver les mains et demander avant de pouvoir y toucher...

Il se lave les mains.

- Pap est-ce que je peux y toucher?
- Je ne le sais pas.

Il me sourit.

- Ce n’est pas mon bras, finit-il.

Mike fit une grimace à père.

- Reg est-ce que je peux y toucher? C’est si beau. Les couleurs sont douces et le dragon féroce en même temps. J’aime l’impression.

Quand il voit du sang perler de la peau couvert par le tatouage , il a l’air inquiet. Je lui dis:

- Prends l’onguent et applique le sur le tat.
- Ce n’est pas un tat, c’est un tatouage, répondit ma mère.
- Je le savais, fis-je en souriant.

La fin de la soirée est tranquille. Mère a refait mon pansement. Nous allons tous dans la salle de séjour pour relaxer un peu. À 22h30 je leur souhaite bonne nuit et laisse ma mère m’embrasser en passant. Son indiscrétion n’est pas oubliée mais la notion que c’est une erreur est incluse dans l’émotion que j’en ai. Vers 23h Mike et Andrews viennent me souhaiter bonne nuit et m’embrassent. La journée a été bonne pour moi. J’espère que Tom est ok. Le désir est douleur. Relaxe il est en sécurité avec sa famille, lui et son frère sont en sécurité maintenant. Je suis content pour eux, je n’ai pas agi pour être récompensé. J’ai agi pour corriger une situation injuste et dangereuse pour les trois frères. Ernest aurait bâti un karma bien pire. Cela a été bon qu’il soit stoppé comme cela. J’ai été un instrument je n’ai pas à mettre de pression sur qui que soit. Personne ne possède une autre âme, les âmes peuvent voyager ensemble. Tu peux montrer la voie du milieu mais ne peux l’imposer. Relaxe, dérive doucement vers le sommeil.


Lundi matin le dernier jour d’école pour moi, j’ai à récupérer mon matériel. Je me mets sur mon 31, jean noir, veste de cuir noire, t-shirt de "Nine inch nail", bottes de combat noires, chaîne, tout mes anneaux et mes cheveux fraîchement spilés. Regardant dans le miroir je me dis vanité, vanité tout n’est que vanité mais c’est drôle de toute façon. Je souris à ma réflexion puis je grogne grimaçant de façon agressive pour voir le résultat. Oui assez hostile pour moi. Je retrouve l’unité familiale pour manger puis laisse les petits à leur école pour aller à la mienne. Pas beaucoup d’étudiants aujourd’hui, je rends visite à mes professeurs pour leur souhaiter de bonnes vacances. Je ne me préoccupe pas de dire quoi que ce soit à ceux que je n’aime pas. Je déteste vraiment les freaks du contrôle et je leur laisse savoir en terme clair. Quand je vois mon professeur d’histoire, Louis. Nous parlons pour près d’une heure, lui et moi aimons l’histoire. Il me donne quelques titres de livres, me souhaite de bonnes vacances et nous nous serrons la main.
- Red tu pourrais faire l’histoire du mouvement punk du début à maintenant. Ce pourrait être un bon projet pour le cours d’histoire des influences structurante aux structures elle même du mouvement punk.
- As-tu entendu ce que tu viens de dire? Structure dans le mouvement punk.
- Oui, les axiome par lesquels on s’assure de ne pas avoir de structure. Il va sans dire que les mouvements punk ont une grande variation pour ce qui est de l’anarchisme cela va du pur et dur Berurier Noir à Offspring.
- Je vois ton point de vue, je pourrais travailler cela.
- Si tu fais cela je pourrais m’arranger pour te noter ce travail à la prochaine session.

J’aimerais voir ce travail, intéressant.

Je ma rends à ma case et la vide. J’ai deux sacs pleins de livres, le savoir peut être lourd contrairement à ce que l’on peut penser. Sur mon chemin en sortant je vois un garçon plutôt petit ayant des problèmes avec trois garçons plus gros que lui. Est-ce que je veux des problèmes à mon dernier jour d’école?

- Hey! Fermez vos gueules.
Je crie en direction des plus gros garçons. Ils sont plus petits que moi, comme j’ai dit je suis plutôt de grande dimension et j’ai une réputation.
- C’est cette tapette qui se plaint pour rien.

Ce garçon vient d’en faire une grosse.

- Humm à ce que je sache, il y a seulement une tapette ici. Le lève ma main dans la direction de ce garçon. Il bouge hors de ma portée et je sens une main sur mon poignet.

J’impose une hyper flexion du poignet qui va avec la main qui a tenté de m’attraper, donne un coup de pied au garçon 1, le garçon 3 quitte le combat, c’est vraiment brave et il est un bon ami. Il laisse ses copains en tête à tête avec moi. Le garçon à qui je tiens le poignet crie quand je le lui disloque. Bonnes vacances l’ami! Quand je regarde derrière moi, le garçon de petite taille donne des coups de pied dans les testicules du garçon 1.

- Hey laisse ses balles, il peut en avoir de besoin, lui dis-je.
- Désolé, est-ce que je peux partir?
- Tu as fini tes exams?
- Oui, je devais venir à ma case pour prendre mes affaires quand ces sombres brutes m’ont attrapés.
- Qu’est-ce qu’ils te voulaient?
- Ils ont été sur mon cas toute l’année, ils appellent cela leur récréation.

Nous marchons ensemble, il m’apprend qu’il s’appelle Peter. Nous marchons vers son casier, il y prend ses affaires et nous nous séparons dans la cour d’école.

Je traîne mes sacs à la maison. Quand mom m’aperçoit elle me demande si je veux faire une vente de livres usagés. Je lui réponds que non car je suis un collectionneur.

- Ai-je de besoin d’être à la maison pour le souper? lui demandai-je.
- Ne pense même pas à quitter la maison, c’est ta fête aujourd’hui et tu le sais, me répondit-elle.
- Ok, je vais être dans ma chambre.

Je prends ce qu’il faut pour ma collation avec moi, il faut que je range les livres que j’ai ramenés de l’école. Je m’assois en face de la machine et l’amorce. Mettre la musique en premier puis surfer pour trouver de l’information sur les origines du mouvement punk. Bientôt une pile virtuelle de 300 pages. Il faut que je crée et choisisse les filières pour pouvoir organiser l’information. Je regarde à droite de l’écran en bas et m’aperçois qu’il est 18h35. Perdu dans mes pensées encore. Je ferme la musique et entends des bruits venant du premier plancher. Ouvrant ma porte, je dis bruyamment:

- Bon je vais descendre pour prendre un café.

En un instant Mike et Andrews sont avec moi en haut de l’escalier.

- Red veux-tu un café?
- Oui s’il te plaît.
- Je vais le chercher, dit Andrews.
- Merci Drew.

Mike me suit dans ma cambre et s’assoit sur mon lit.

- Tu ne te fâcheras pas aujourd’hui?

Il semble inquiet.

- Quel est le problème Mike?
- Red voici ton café, me le tend Andrews en souriant.
- Merci Drew, peux-tu nous apporter des sodas s’il te plaît?
- Oui! répondit-il en courant en bas.
- Quoi Mike?
- Le père de Tom est ici. La dernière fois qu’il est venu cela n’a pas été bon pour toi.
- C’est ta fête et si il te dérange je ne veux pas de lui ici.
- Ce n’est rien, il n’a rien fait la dernière fois, lui dis-je souriant.

Andrews s’assoit sur le lit avec trois sodas.

- Les voici! dit-il en nous en tendant chacun un.
- Merci Drew. Tu es gentil.

Je bois mon café en leur parlant. Quelques minutes plus tard, on nous demande en bas. Je veux savoir ce qu’Alain me veux...

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