AFF Fiction Portal

Un coup de main

By: JarvisdeVar
folder
Rating: Adult ++
Chapters: 24
Views: 1,186
Reviews: 12
Recommended: 0
Currently Reading: 0
Disclaimer: This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.
Next arrow_forward

Un coup de main

Un coup de main

Si vous n’avez pas 18 ans ou l’âge légal dans le pays ou vous vivez,
veuillez quitter maintenant. Ces histoires sont au sujet de garçon ou de
garçons gay, si cela n’est pas de votre goût, quittez maintenant. Toute
ressemblance avec des personnes ou organisations existantes est purement
accidentelle car ceci est une œuvre de pure fiction.

Jarvis de Var
Éditeur Joël

_Chapitre I

Je regarde dans le miroir pour voir si mes spikes paraissent bien, je les portent de trois à quatre pouces de long. Ils sont teint blond avec les pointes noir. Ma couleur naturelle est brun foncé, il y a longtemps que je ne l’ai pas vue autre part qu’autour de ma verge. Presque quinze ans. Je fais 1m79 pour 82kg. Je pratique l’Aikibudo depuis l’âge de douze ans et le judo Hakudokan depuis l’age de neuf ans. Premièrement, cette pratique m’aide à garder mon esprit clair et me donne l’opportunité de voir des garçons sous la douche. Soit dit en passant, je suis gay agissant en mâle et mon orientation est totalement inconnue de tous.

Mon entraîneur d’Aikibudo se nomme Ray, c’est un bon homme, très traditionaliste même pour un japonais et c’est un blanc. Il n’aime vraiment pas mon style; si je veux apprendre, je dois avant mes cours défaire mes cheveux et changer de vêtements et après ceux-ci, tout remettre en place si je veux respecter mon image. Mes parents non plus ne sont pas fous de mon style mais je suis bon à l’école et ne cause pas de problèmes. La plupart du temps donc, ils me laissent aller.


À l’école quand j’ai changé mon style, j’ai spiké et teins mes cheveux, j’ai quatre anneau dans chacune de mes oreilles, huit en tout et un anneau dans la pointe du sourcil droit. Normalement, je porte des pantalons de type militaire de couleur noir, un t-shirt de même couleur avec quelque chose comme FTW en imprimé. Pour compléter, une veste de cuir noir, des bottes de combat noir, un collier de chien ou une chaîne autour du cou. Un vrai petit ange, non? J’aime cela comme ça, cela tient les gens à distance.
Quand je suis arrivé en secondaire I - je suis physiquement de grande taille pour mon âge - j’ai trouvé la plus grosse brute de la cours d’école et l’ai envoyé faire un vol plané et pour faire bonne mesure, lui ai donné un coup de pied qui l’a rendu inconscient, ceci au premier jour de classe. Cela m’a donné la réputation d’être complètement fou. Je suis un peu seul mais je suis en sécurité. Je vois les autres jeunes se faire harceler, je les plains, il faut qu’ils comprennent que l’on ne peut tolérer l’abus, que l’on doit exercer le principe japonais de rétribution. À chaque action correspond une conséquence juste et adéquate. Ceci vaut pour le bien et le mal que l’on te fait, il doit y avoir rétribution.

Ho! En passant, mon nom est Reginald mais hors de la maison, je ne réponds pas à celui-ci. Mon nom est Red, pour les punks avec qui je passe le temps. Pour eux, je suis le gars qui défonce la gueule des skinheads. Je déteste les bigots et les suprématismes, j’aime être leur Némésis, la gang prend soin de moi à cause de cela. Ils m'ont donné de fausses pièces d’identité et nous allons en groupe dans les clubs danser trash et dans les shows. J’aime assurer la protection des gens, cela me réchauffe le cœur et je suis récompensé par l’approbation de la gang. Ils s’attendent à ce que je sois rude et un peu brute aux angles, c’est le mauvais côté de ce travail. Je suis loin d’être épais, je suis plutôt brillant mais si vous voulez mon avis, être doué n’est pas sécuritaire.

Ce vendredi soir, j’arrive au Fouf, c’est un club, vers 21h. Les vacances d’été vont bientôt arriver, c’est plutôt vide: il y a 7 punks, environ 50 rockers, quelques Yo et un paquet de touristes. Le seul bon point: la musique est très forte et bonne. Je suis assis à la terrasse en vue de la barrière, buvant une bière. La température est chaude et c’est tranquille pour moi, vous pouvez dire que la musique n’est pas tranquille mais elle me relaxe. Je suis paisiblement à demi endormi quand soudain j’ouvre les yeux pour voir le portier "videur" éconduire un jeune. Ok, pas si jeune que cela, il est environ de mon âge mais vêtu d’un t-shirt et d’un short. Il fait son âge ou moins si possible. Ils s’envoient des injures quelques secondes, puis la tranquillité revient. Je suis presque revenu à mon état de détente quand j’entends une exclamation et un cri. Je me lève et me dirige vers la barrière. Le portier regarde vers la droite et je regarde aussi.

— Ce ne sont pas des skinheads, me dit Sergio, le portier.

La première chose que je voie est ce garçon allongé sur le trottoir luttant pour garder son sac à dos avec un rocker d’environ 18 ans qui essaie de lui donner des coup de pieds et de lui prendre le sac. Je me demande si je dois m’en mêler, la réponse est non, mais est-ce que je veux m’en mêler? La réponse est oui! Je trotte vers le combat. En me voyant arriver, le rocker essaie de me donner un coup de pied. Je l’évite d’un mouvement latéral, simultanément j’agrippe sa gorge et ses testicules. Sergio émet un hoquet de sympathie pour le pauvre bâtard. Je referme mes deux mains avec toute la force que je peux avoir. Le rocker n’émet pas un seul son mais ses yeux s’emplissent instantanément de larmes. Je tiens fermement ma poigne pendant environ 30 secondes puis le laisse tomber sur le trottoir, immobile.

Je regarde le garçon qui est sur le dos, tenant son sac à dos et il me regarde avec un air d’incrédulité imprimé sur le visage. Je tends la main pour l’aider à se relever. Quand il est debout, je constate qu’il fait environ 1m70 pour 60kg, c’est un beau garçon, les cheveux châtain foncé mi long, la peau pâle. Quand il est debout près de moi, je peux humer la forte odeur d’un corps, joli mais sale et puant. I essaie de me remercier, je l’interromps:

- Si tu ne peux te défendre, il est trop tard pour toi sur la rue.

Je lui tourne le dos et retourne sur la terrasse pour finir ma bière et écouter la musique en fermant les yeux. Quand j’ouvre les yeux, Sergio vient à ma table:

-Hey Red! Le gars m’a demandé ton nom et quelques autres questions.
- Humm! Qu’est-ce que tu lui as dit?
- Que ton nom était Red et que tu cognais dur et était franc du collier.
- Qu’est-il arrivé à cet imbécile de rocker? - Il est resté dans les pommes pour une minute et a pleuré pour cinq.
- Pas de cochons.
- Pas de cochons.

J’étire mes jambes, salue la gang et sors des Fouf. En marchant, je fouille dans mes poches pour un ticket d’autobus quand je regarde devant moi. Je vois le puant près de l’arrêt d’autobus. J’arrive à l’arrêt, il ne me regarde pas, il regarde le sol devant lui. Il finit par briser le silence:

- Merci man.
- Humm! Ok.
- Ton style est vraiment méchant.
- Depuis combien de temps as-tu fugué?
- Je n’ai pas fugué.
- Yo man, un gars sentant comme s’il ne s’était pas lavé depuis une semaine, avec un sac à dos sur la main à minuit! Je te crois, man! Pas de problème! Je ne t’ai pas parlé, oublie ça.

Après quelques secondes de silence, il ajouta:

- Mon nom est Thomas, j’ai quitté la maison il y a 10 jours, je viens de la banlieue.

Il a un certain désespoir dans les yeux, il semble sans options, ne sachant vers qui se tourner. Pour un dur, quel nouille je fais.

- Quand as-tu mangé pour la dernière fois?
- À midi.
- Veux-tu manger?
- Oui!
- As-tu un ticket d’autobus?
- Oui.
- Suis moi.

Nous attendons côte à côte en silence environ 15 minutes et nous avons trente minutes de trajet à faire. Le trajet se fit en silence. Quand nous sommes descendus, je l’ai vu m’observer du coin de l’œil. Je souris intérieurement, nous marchons vers le Buger King, le seul restaurant ouvert près de chez moi à cette heure. Je regarde à l’intérieur pour voir si je connais quelqu’un puis regarde Thomas:

- Que veux-tu manger?
- La même chose que toi.
- Ok.
Il s’assoit près de la porte, je vais commander et reviens avec la nourriture, m’assoyant devant lui, pas à côté.

- Merci man.

Nous mangeons notre repas quasiment en silence. À la fin du repas, je le regarde directement dans les yeux, il semble effrayé. J’ai beaucoup de pratique à ce petit jeu.

- Pourquoi la fugue?
- S’il te plaît, je ne veux pas en parler.
- Tu sens très fort, tu ne pourrais pas passer pour un travail même pour les tricks.
- Tricks?
- Vendre ton corps la prostitution.

Il me regarde fixement en choc pendant près d’une minute.

- Es-tu fou! Je ne ferais jamais cela.
- Alors tu sais comment voler dans une maison ou voler une voiture?

J’ai droit à un regard d’incrédulité totale.

- Je ne suis...

Je coupe sa phrase:

- Comment entends-tu subvenir à tes besoin? Serais-tu un Gate?

Il a un regard d’incompréhension quasiment comique.

- Bill Gate.

Thomas ne répond pas.

-Le gars des programmes qui vaux des millions.

Il finit par comprendre la référence et me regarde se posant des questions sur qui je suis.

- Je n’ai pas d’argent, il me reste deux dollars c’est tout, dit-il tristement.
- Je ne veux pas te rendre plus inconfortable que tu l'es mais si tu veux coucher à la maison, tu devras te laver dans les 5 premières minutes sinon nous allons coucher dehors tous les deux ce soir. Veux-tu coucher à la maison?
- Ok mais c’est que j’ai seulement un slip et qu’il est d’une saleté repoussante.
- C’est correct, tu peux prendre un des mien.

Nous marchons lentement vers la maison. Je lui explique que je vie avec mes parents et mes deux petits frères.

- Ma mère est inquisitrice. Si tu a des secrets, ne reste pas seul avec elle, elle est bonne.

Nous arrivons devant la maison: pelouse, bosquet fleuri, buisson artistiquement disposé, yerk ma mère appel cela son expression artistique, la maison a deux étages, de taille moyenne pour une maison de ville. La fenêtre de la salle de séjour est illuminée. J’espère qu’il y a seulement mon père dans cette pièce. Je regarde Thomas et lui dis que quand je vais ouvrir la porte devant lui, il y aura un escalier. En haut de l’escalier, la première porte à droite, c’est ma chambre. Dans la chambre, il y a une porte: c’est ma chambre de bain.

- As-tu besoin d’explication supplémentaire?
- Non.
- Ok allons-y.

J’ouvre doucement la porte. Comme Tom monte l’escalier, je me dirige vers la salle de séjour. Ils sont tous les deux là, calisse! Je leur demande:

- Quelque chose de bon sur le tube?

Les réponses sont standards mais avant que je puisse m’esquiver, ma mère me demande si j’ai quelque chose d’autre à dire.

- Rien de spécial, j’ai un ami qui vas dormir à la maison.

Elle me demande s’il est à jeun. Je lui demande si j’ai déjà amené des amis saoul ou drogué à la maison sans demander d’aide? Elle me répond que non et du même souffle, me dit qu'elle aimerait bien le voir.

- Ok! Ok! Je vais lui dire de descendre. Pas de problèmes.

Elle me rappelle que j’ai promis d’aider Mike. C’est mon frère, il a 13 ans, il est cool, aime les modèles de plastique et il aime que je l’aide avec ceux-ci. Je monte dans ma chambre, j’y vois les vêtements de Thomas dans le panier près de mon lit et j’entends la douche fonctionner. Je regarde dans ma garde-robe pour voir si je peux trouver des vêtements pour lui. Des jean maintenant trop petits, une chemise à manche longue, les bas pas de problème, les sous-vêtements... humm mes short en satin lycra! Cela devrait lui faire. J’en prends une paire bleue et frappe à la porte de la chambre de bain:

- Hey Tom! Je mets les vêtements sur le plancher. Le commandant veut te voir, ma mère.

Il sort avec les short, les cheveux encore mouillés.

- Qu’est-ce que je devrais dire?
- Reste près de la vérité, cela devrait passer.

Après quelques minutes, il finit de s’habiller. Il a une apparence un peu straight pour mon goût mais définitivement une amélioration de son apparence.

- Maintenant, descends voir le commandant pour interrogation, lui dis-je en souriant.

Il avale avec difficulté et semble descendre vers son exécution. Lorsqu’il quitte, je me dévêts et entre dans la douche. Sous la douche, je prends soin de tout mes besoins, comprenant mes tensions sexuelles. Je ne vous décrirai pas mes activités mais Tom fut clairement dans mon esprit. Après la douche, je mets mes short en lycra mais noir ceux-ci. J’entre dans la chambre pour voir Tom, assis à mon bureau, la tête basse.

- Qu’est-ce qui se passe?
- Je lui ai dit, je lui ai tout dit.

Il se met à pleurer silencieusement. Il me dit que son frère aîné le terrorise et le bat, ses parents travaillent jusqu’à 18h. De 15h à 18h, il est dans ses griffes, sous son régime de terreur. Il me semble être sur la point de s’effondrer. Je lui demande quel âge a son frère? À quel école il va? Quelle est son apparence? À ce point, il me demande de ne rien faire.

- Je vais rester en dehors de cela si tu trouves un moyen d’être en sécurité pour le moment. Si tu ne veux pas que je batte un innocent, réponds à mes questions.
- Ok.

Il me donna les information et plus, Ernest son frère, s’arrange pour que Tom soit constamment pris dans des situations problématiques. Ses parents aiment vraiment beaucoup le petit ange Ernest, s’ils découvrent la vérité, ça va leur briser le cœur. Ayant dit cela, il commença à pleurer bruyamment. Cela me semble être la vérité, il faut que je connaisse l’autre côté de la pièce. Ce matin je vais demander au commandant ce qu’elle pense de son histoire.

- Tom, prends le lit. Je vais prendre le hamac. Ok?
- Non, non je vais...

Je l’interromps.

- Il est trop tard pour partir un argument! Prends le lit, j’aime dormir sur mon hamac.

Je prends le hamac et le tends sur les crochets. Puis je regarde Tom avec un demi sourire. Il est vraiment très mignon.

- Bonne nuit man! Tu fermeras la lumière.

Il ferme la lumière et je l’entends renifler pour quelques minutes puis il tombe endormi...

Mais qui est en train de me brasser? J’ouvre les yeux, je vois Mike qui me sourit. Je lui dis ok, je suis debout. Je regarde l’horloge, il est 7h30. Moins de 5 heures de sommeil. Nous descendons dans la salle de séjour pour travailler sur son croiseur lourd. Ma mère me demande:

- Tu as bien dormi Régi?
- Que penses-tu de son histoire?

Elle prend une profonde respiration en regardant Mike.

- Si tu veux un café, suis moi.
- Oui, oui! Ce ne sont pas de mes affaires! dit mon frère.

Je la suis dans la cuisine.

- Que penses-tu de son histoire? Tu la crois ou tu ne la crois pas?
- Je pourrais y croire, l’as-tu vu sous la douche?
- Mom voyons donc, je ne regarde pas les gars sous la douche et oui je l’ai vu avec mes short et je n’ai pas vu de contusion sur lui.
- Tes précieux short en lycra.
- Oui il sont extensibles et peuvent lui faire. Ok.
- Humm, humm! En passant, il est formellement défendu de t’approcher de son frère.
- M’as-tu entendu Reginald?
- C’est sûr, j’ai toujours écouté ce que tu avais à dire. Humm!
- Tu as toujours écouté ce que j’avais à dire mais tu agis selon tes convictions. Je sais ce que tu crois maintenant, et pour ton information, nous ne sommes pas au Japon médiéval et la loi du talion ne s’applique pas en cour.

Elle me regarde sévèrement.

- Je ne veux pas que tu rôdes autour de ce garçon. - Mike m’attend, répondis-je en restant neutre.

Je me rends dans la salle de séjour pour aider Mike; nous travaillons environ une heure. Père et le commandant partent pour le centre d’achat vers midi. Je laisse mes frères dans la salle de séjour, montant réveiller Tom. En entrant dans la chambre, Tom dort roulé en une boule serrée. Je vois la tension dans son corps. Quand je m’assois sur le côté du lit, il sursaute presque à environ 30cm dans les airs. Il regarde autour de lui, paniqué et apeuré. Voyant cela, je ne peux m’empêcher de plaindre le pauvre bougre, mais garde un visage neutre. En retenant ses bras, je dis tout bas:

- Tom c’est moi! Il n’y a pas de méchant, seulement un punk.

Il n’a pas l’air de trouver cela drôle, il couvre son corps avec le drap. J'attrape le drap:

- Attends, laisse-moi voir, je ne suis pas ici pour te faire mal. C’est cool.

Il n’a pas l’air de me croire complètement. J’allume le plafonnier et regarde son thorax. Juste à côté de son mamelon gauche, un étrange cercle de 1,5cm de peau à texture vaguée. Quand j’y touche, il se met à pleurer silencieusement encore. Je lui demande de lever le bras gauche, un deuxième et un troisième cercle semblable où le poil ne pousse pas. D'une voix étouffée, je lui demande:

- Ton frère est droitier?
- Oui, dit-il d’une voix tremblante.
- Rien de plus?

Tom, ne disant pas un mot, baissa le devant de son short. Je pus voir un quatrième cercle chauve sur le côté gauche de son pubis et un cinquième, pas encore guéri, à la base de son pénis, couvert d'une croûte. Il semble bouleversé et je peux le comprendre. Je dois combattre pour ne pas pleurer avec lui. J’ai beaucoup de courage physique, je déteste la douleur mais je ne laisse pas celle-ci m’arrêter. Tu peux la contrôler par la respiration et c’est difficile à expliquer, en la laissant aller sans y consacrer aucun focus. Pour ce qui est du courage émotionnel, c’est difficile pour moi. Je serre les dents:

- Ok, habille toi.

Quand il laisse aller la bande élastique de son short, je le prends dans mes bras, le serrant fortement. Je le tiens jusqu'à qu’il cesse de pleurer. Tom, avec un regard plein de haine dit:

- Mon frère est une criss de tapette, un fif malade dans la tête, un trou.
- Ton frère est un sadique en premier. Certains de mes amis sont gays, ils n’agiront jamais comme cela, ne tombe pas dans les préjugés. C’est une bonne façon de devenir mon ennemi. Je me lève et lui dis:
- Je descends préparer ton déjeuner.

Arrivant en bas je vois Mike et Steve regardant l’écran. Je leur demande ce qu’ils veulent pour le dîner? Ils me répondent frite et hot-dog; facile et rapide à faire. Je prépare 12 hot-dogs, une masse de frites, des œufs et des toasts. Avant que j’aie terminé, j’aperçois Tom me regardant de la porte de la cuisine. Je lui dis de s’asseoir, que cela va être prêt dans une minute. Je lui dis qu’il peut avoir des œufs, des hot-dogs, ou les deux. Je lui souris. Il a les yeux rouges mais il semble se reprendre. Je pose un café devant lui et une assiette contenant 3 œufs, 2 hot-dogs plus des frites. Je m’assois près de lui et lui demande s’il peut prendre soin de mes deux petits frères.

- Qu’entends-tu faire?
- Rien, il faut que j’aille m’entraîner et les parents sont partis. Si tu dis oui, sois certain de les garder en sécurité, ce sont mes frères.
- Ils sont en sécurité avec moi.

J’appelle Mike et Steve, ils se mettent à manger immédiatement. Je leurs dis que Tom va les garder et d’être gentil, sinon... Quand je leur dis cela, ils se mettent à rire. Petits voyous! Pendant qu’ils mangent, je me lève pour aller mettre mon jock strap de Karaté incluant la coquille. Sur le chemin, j’arrête à la remise de jardin. J’y ai un coffre fermé à l’aide d’un cadenas magnétique. Je l'ouvre et prends mes protecteurs d’avant-bras en fibre de verre, mes protecteurs de tibia en fibre de verre.

Je les ai fabriqués, il faut protéger les parties à mouler avec de la gelée de pétrole, il faut couvrir toute la partie à mouler puis couvrir la gelée de pétrole de la résille de fibre sans la noyer dans la gelée. Une fois que c’est fait, couvrir la résille de résine, ne pas trop mettre d’accélérant car cela rendrait la fibre cassante. Le problème dans ce procédé est la chaleur: la réaction chimique produit une chaleur qui peut être difficile à tolérer. Mettre environ trois couche de résine. À ce point, vous pouvez enlever le moulage de votre membre. Hello! Je parle ici de bras et de jambe, prenez note! En posant les autres couches, vous pouvez installer les courroies de cuir permettant d’installer ces protections sur vous. À l’intérieur, vous pouvez utiliser du tapis de sol bleu pour le camping, environ 1,5cm d’épaisseur. Cela absorbe très bien les chocs, même violents.

Je prends aussi mes sap glove et mon Cobra stick acheté à US Cavalery. Le Cobra stick est un bâton qui fermé fait 22cm et ouvert fait 81cm. C’est un ressort avec un poids au bout, une arme faisant des dommages impressionnants. Je le porte dans un étui à l’arrière de ma ceinture. Les sap glove, ce sont des gants de cuir avec 500gr de sable au niveau des jointures. Il vous aide à assommer votre adversaire. Dans le coffre je prends aussi une besace contenant de la corde, une balle de caoutchouc de 5cm, du duct tape et 20 large tie rap. J’appelle cette configuration mon uniforme de combat.
Next arrow_forward